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Les meurtres en baisse À montrÉal

Au total,
18 homicides sont liés au crime organisé, et 17 sont le résultat de drames
conjugaux, de querelles ou d’autres motifs. Les
mobiles derrière ces actes criminels demeurent semblables à ceux de l’an
dernier, mais leur rang a changé. En 2012,
la majorité (10) des homicides ont été motivés par les drames, qu’ils soient
familiaux, passionnels ou conjugaux. Les règlements de comptes entre différents
groupes liés au crime organisé suivent, au nombre de sept, tandis que six
meurtres peuvent être liés aux gangs de rue.

Montréal a
par ailleurs connu en 2012 davantage de meurtres liés au crime organisé
italien, soit cinq, par rapport à deux l’année précédente. Le
commandant Ian Lafrenière, du Service de police de la Ville de Montréal, souligne
que des 18 homicides en lien avec le crime organisé, seuls deux ont été
résolus. À l’inverse, dans le cas des drames, seuls deux des 17 crimes n’ont
pas été résolus. « C’est
plus complexe et plus long de travailler sur les homicides en lien avec le
crime organisé, qui sont souvent liés au contrôle de stupéfiants »,
souligne-t-il.

« On
sait maintenant que les gangs de motards, la mafia italienne et les gangs
d’allégeances différentes peuvent travailler ensemble, motivés par l’appât du
gain. Ça complique les enquêtes. » En 2011,
les trois principaux mobiles étaient les conflits, pour un total de 11. Les
homicides liés aux gangs de rue, dénombrés à huit, étaient au deuxième rang,
suivis des règlements de comptes entre différents groupes liés au crime
organisé, avec cinq.