Au cours
de la période de six mois qui a pris fin le 30 novembre, le Fonds a enregistré
un rendement de 2,3 pour cent. Pendant le semestre correspondant de 2011, le
rendement avait été d’à peine 0,2 pour cent. Le prix de
l’action du Fonds s’établit désormais à un nouveau sommet historique de 27,20
$, en hausse de 61 cents par rapport à juillet. Le
président de la Fédération
des travailleurs du Québec, Michel Arsenault, qui préside aussi le conseil
d’administration du Fonds,
a souligné dans un communiqué qu’il s’agissait de la
huitième augmentation consécutive de la valeur de l’action. Les
investissements réalisés dans des entreprises québécoises non cotées en Bourse
ont produit un rendement de 3,6 pour cent (selon les calculs des évaluateurs
indépendants). Par contre, les placements effectués dans des entreprises cotées
ont vu leur valeur diminuer de 1,2 pour cent. C’est tout de même mieux que
l’indice BMO des petites capitalisations, qui a reculé de 1,5 pour cent pendant
la même période.
Dans le
portefeuille que le Fonds est autorisé à investir ailleurs que dans les PME
québécoises (40 pour cent de son actif total), les titres à revenu fixe
(obligations) ont enregistré un rendement de 1,9 pour cent alors que les
actions de grandes sociétés cotées en Bourse se sont appréciées de 5,7 pour
cent. « Il
est normal qu’en situation où les indices boursiers vont bien, le Fonds
performe un peu moins bien, mais nous sommes satisfaits de notre performance, a
déclaré vendredi le PDG du Fonds, Yvon Bolduc, au cours d’un entretien
téléphonique. Je pense que nos actionnaires vont être contents. »
M. Bolduc
a déclaré que la reprise du secteur immobilier
américain pourrait se traduire par une hausse de la demande pour les
entreprises québécoises des domaines du bois d’oeuvre et de la fabrication. Entre-temps,
le Fonds tente d’encourager les dirigeants à investir pour améliorer la
productivité de leurs entreprises. « Soyons
honnêtes, il y a beaucoup de prudence chez les entrepreneurs », a noté Yvon
Bolduc. « On
est là pour les aider à financer ces investissements-là, mais on ne peut pas
prendre les décisions à leur place », a-t-il ajouté.
Depuis
qu’il a mis fin à ses placements controversés dans les entreprises du magnat de
la construction Tony Accurso, en 2011, le Fonds n’a réalisé qu’un seul nouvel
investissement dans ce secteur: 7 millions $ dans Constructions Bricon
(Saint-Bruno-de-Montarville). « Il
n’y a pas eu d’entreprises dans lesquelles le Fonds a investi qui ont jusqu’à
présent comparu » devant la commission Charbonneau, a indiqué M. Bolduc. Pour ce
qui est de l’investissement du Fonds dans l’entreprise à qui appartient le club
de hockey Canadien, M. Bolduc s’en dit toujours satisfait, et ce, malgré
l’impact négatif du lock-out décrété par la LNH.
À la fin
novembre, l’actif net du Fonds, qui célébrera en 2013 son 30e anniversaire,
atteignait 8,8 milliards $.