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Griffintown mÉconnaissable

Le maire Benoit Dorais a évoqué les grandes transformations qui
attendent ce quartier, qui sera le nec plus ultra de la métropole. Il sera aux
branchés ce que Westmount est aux richards. Par rapport aux aires de verdure
existantes, il y aura une augmentation de 155 % d’espaces publics et de
parcs. De plus, il y aura une plantation de 1500 arbres. Côté voies de
circulation, le transport actif comprendra 4,4 kilomètres de
pistes cyclables. Sans compter que les piétons verront l’accroissement de 94 %
de l’espace piétonnier, correspondant à l’ajout de 4 kilomètres de rues
habitées.

Les commerces ne seront pas en reste, alors qu’ils seront en
augmentation à hauteur de 200 %, soit 60 000 m2 de plus.
Si Montréal est un cauchemar pour les automobilistes, ce le sera infiniment
moins dans Griffintown, qui bénéficiera de 8000 espaces de stationnement
intérieur. On aura donc moins besoin de stationner à l’extérieur. Une baisse de
38 % à ce chapitre.

UNE ÉVOLUTION SPECTACULAIRE

Il faut prendre la mesure de ce que fut ce quartier pour juger de la
spectaculaire évolution qui est en cours. Il est bordé entre la rue Notre-Dame,
la rue McGill et la rue Guy, aux alentours du Canal de Lachine. Il a été peuplé
originellement par des Irlandais débarqués en 1847, en raison de la famine
sévissant dans leur pays d’origine et attirés par la perspective d’une vie
meilleure. On travaillait fort à cette époque, des journées de quinze heures
par jour, pour des salaires dérisoires. C’était un quartier ouvrier et pauvre.
En 1963, la Ville
de Montréal rasa le quartier en créant une zone industrielle rebaptisée
Faubourg-des-Récollets. En 2007, le maire Tremblay annonça que l’autoroute Bonaventure
allait se transformer en boulevard urbain. Et le quartier repris son
appellation de Griffintown, rappelant l’apport des Irlandais à la vitalité de
la métropole.

Source : LaMetropole.com

GRIFFINTOWN