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Le guide debeur fÊte 28 ans!

RH –   Comment a commencé l’aventure du Guide
Debeur?

TD –  J’étais chroniqueur pour huit magazines et il
y avait toujours un problème parce que je soulevais le lièvre et je touchais
des choses qu’il ne fallait pas toucher. Les gens de la publicité de ces
magazines étaient inquiets et s’arrachaient les cheveux chaque fois que j’avais
un nouveau dossier. Un jour j’en ai eu assez et j’ai décidé que j’allais faire
mes propres éditions et ainsi je pourrais dire les choses comme je veux et
quand je veux.

C’est comme ça qu’ont commencé les éditions Debeur. Il y a eu
d’abord l’Agenda Gastronomique des affaires dont l’idée était de donner aux
gens une liste de restaurants pour leurs repas d’affaires. On avait fait un
agenda avec une liste. Les gens nous ont dit : «Nous avons notre agenda et
nous achetons votre agenda quand même parce qu’il y a cette information des
restaurants au début». Alors nous avons séparé la liste, on l’a reliée et fait
le premier Guide Debeur.  

RH –   Il y a de cela 28 ans.

TD –  Oui, c’est pourquoi il y a ce décalage entre
la fondation de la maison d’édition et le Guide Debeur qui s’appelait
d’ailleurs Guide Gastronomique à l’époque.

RH –  Il y a sans doute eu une évolution.

TD –   Ah oui, d’abord dans le nombre de pages on
est passé de 96 pages à 224. On a voulu aussi faire un guide mais avec des
informations, des nouvelles, une revue de ce qu’on a fait dans l’année c’est
pourquoi on a appelé le Guide Debeur : la Revue Gourmande et à un moment
donné avec internet on s’est rendu compte que cela faisait double emploi, donc
toutes les nouvelles on les a laissées sur Internet sur le site www.debeur.com qui est un
site gratuit et interactif où les gens peuvent laisser leur opinion. On a
laissé cette année dans le Guide, uniquement des listes de référence, donc la
liste des restaurants, les boutiques gourmandes, les traiteurs, les épiceries
fines… On avait un petit guide de vins qui s’appelait le Petit Debeur qu’on la
rapatrié également, de façon que Le Guide Debeur est beaucoup plus un bouquin
de référence qu’un bouquin d’information et de nouvelles comme il était avant.

RH – Il est
quand même très convivial. C’était toujours ce qui caractérisait vos
publications, et votre Guide même s’il est maintenant surtout un livre de
référence, il demeure très convivial.

TD – C’est ce
qu’on voulait toujours, faire un livre pratique qui aide les gens à faire des
choix. Si le public aime nos choix et ce qu’on a décrit, tant mieux, on a
gagné, si non, j’aimerais qu’on nous prévienne car c’est peut-être nous qui
sommes dans l’erreur. 

RH –  Comment faites vous pour le choix des
restaurants.

TD –   Il y a plusieurs sources. Il y a d’abord les
restaurants qui nous envoient leur menu lorsqu’ils ouvrent pour nous dire voilà
on existe, venez nous visiter, on vous offre le repas, ce qu’on refuse
obstinément. On va toujours incognito dans les restaurants et on paye notre
addition. Parfois on nous invite dans un lancement officiel où il y a beaucoup
de monde, alors on envoie un photographe ou une recherchiste, mais nous ne nous
présentons jamais dans un restaurant où nous pourrions être identifiés.

Nous surveillons
aussi ce que font nos confrères, moi j’achète le Guide Voir, j’achète tous les
guides pour voir ce qu’ils font, ce qu’ils ont découvert, des fois on peut
passer à côté de choses intéressantes. On lit les chroniques du vendredi et du
samedi dans les grands quotidiens. C’est un peu tout ça ce qui nous permet de
trouver ce qu’il y a de plus intéressant et bien sûr on doit y aller nous, pour
pouvoir nous faire une opinion et savoir si cela vaut la peine oui ou non de le
rentrer dans le Guide Debeur.  

RH – Combien
de restaurants sont décrits dans votre guide?

TD
– Cinq cents à peu près.

RH –  C’est du travail, vous avez une équipe, sans
cela vous seriez très gros.

TD –   Oui, bien sûr, mais vous voyez déjà, entre
la table et mon siège c’est déjà très juste. Oui on est plusieurs, beaucoup de
pigistes, des gens qui travaillent dans des grands quotidiens ou à la radio;
des gens qui sont spécialisés dans le domaine et qui sont nos correspondants
dans les grandes villes du Québec.

RH – Je
trouve très sympathique d’avoir dans le même guide les restaurants et les vins.

TD – Oui nous
avons un vrai guide des vins à l’intérieur avec quand même 210 produits. Il y a
des vins, des cidres et des spiritueux, mais la majorité ce sont des vins.

RH –  Le prix n’est pas très élevé, 24,95 dollars
pour un guide absolument précieux. On peut trouver le Guide Debeur dans toutes
les librairies ou chez l’éditeur.

TD –  Sur notre site : www.debeur.com il y a une
page pour acheter le guide.

RH – Je
recommande vivement ce guide exceptionnel à tous les gourmets et les bons
vivants.

Vous pouvez écouter
également l’entrevue que Thierry Debeur a concédé à l’émission Samedis Gourmets
sur son parcours exceptionnel. 

Source : LaMetropole.com

SAMY RABBAT

RADIO VILLE-MARIE

ÉDITIONS DEBEUR