Dans un communiqué diffusé en après-midi, la chaîne a invoqué le besoin de réduire ses coûts, d’éliminer les activités redondantes et d’optimiser sa stratégie immobilière. L’entreprise affirme que les employés concernés recevront des primes de départ, auront accès à des programmes d’aide au reclassement et que leur candidature sera traitée en priorité pour l’embauche dans ses autres magasins. La porte-parole néo-démocrate en matière d’industrie, Hélène LeBlanc, a qualifié l’annonce de « fermeture sauvage inadmissible » et a reproché à l’entreprise d’avoir manqué de respect envers ses travailleurs.
Son collègue porte-parole en matière de travail, Alexandre Boulerice, s’est dit de tout coeur avec ces employés, en invitant les représentants de Service Canada à traiter leur demande d’assurance-emploi rapidement. En tout, ce sont huit succursales Future Shop et sept Best Buy qui ferment leurs portes au Canada. Dans les autres provinces, c’est la Colombie-Britannique qui écope le plus avec six fermetures. Trois magasins sont fermés en Ontario, alors que l’Alberta et le Manitoba subissent une fermeture chacun. Best Buy avait annoncé, en mars dernier, la fermeture d’une cinquantaine de succursales aux États-Unis. Les résultats des ventes, pour la période des Fêtes, se sont avérés mitigés.
Source : LaMetropole.com / PC