C’est
ce que veut rappeler, pour sa 22e édition, le Mois de l’histoire des
Noirs. Qui prend encore plus de sens au moment où sur nos écrans est diffusé le
film Lincoln, de Steven Spielberg, qui raconte l’adoption du 13e
amendement de la
Constitution américaine qui abolissait enfin l’esclavage.
Mais il faudra attendre jusqu’aux années soixante pour que le président Lyndon
B. Johnson établisse enfin les droits civiques. On se souvient moins que des Noirs
s’organisaient pour passer notre frontière pour vivre des jours plus cléments
au Canada.
Sous le thème Il est temps/It’s now, le Mois de
l’histoire des Noirs rappelle qu’il y a encore du travail à faire.
TROP DE JEUNES NOIRS EN PRISON
Le
président de la Table
ronde du Mois des noirs, Michael Farhas, souligne qu’il y a encore trop de
décrochage scolaire parmi les jeunes de la communauté noire et trop de ces
derniers qui engorgent nos prisons. Mais si cette commémoration est une prise
de conscience, c’est aussi une période de grandes festivités, car le calendrier
comporte 800 activités dont des spectacles en musique avec notamment Mélanie
Renaud, qu’on n’a pas entendue depuis un moment, de l’humour avec Dorothy Rhau
et une exposition de photographies intitulée « Haïti-chaos et
quotidien » réalisée par Benoit Aquin. On compte aussi une conférence
passionnante : « Partir ou rester : histoire de la
communauté haïtienne du Québec ». De tout pour tous et en même temps une
belle opportunité d’échanges pour une meilleure compréhension de la communauté
noire.
Source : LaMetropole.com