dans ma vie et l’Inde n’est pas un pays qui me fascine plus que ça, en raison de
la culture de violence dans ce pays. Mais l’Inde a aussi des merveilles à
offrir et sa musique est captivante. Et voilà que nous arrive une troupe qui
débarque à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts avec
danseurs, danseuses aux corps découpés comme des dieux et des déesses. Des
musiciens dont des percussionnistes à vous donner des frissons. Et des
chanteurs. Et un millier de costumes. Et vous les connaissez, les Indiens, ils
ne lésinent pas sur la couleur. La scénographie vous en jette plein la vue.
NOUS
RACONTER l’INDE
Bharati, c’est la belle que convoite un
jeune homme. Il y aura des obstacles pour lui. Mais sa persévérance finira par
triompher de l’adversité et ça se terminera de façon positive. Un mariage, bien
sûr. Et en même temps c’est une initiation à la civilisation indienne. Pour ce
faire vous avez un présentateur, à la voix de basse, à donner des frissons. Un Indien qui parle un français plus qu’impeccable appris à Delhi. Quel respect
pour nous, les francophones. On a évité le pire, on aurait pu n’avoir une
présentation qu’en anglais. Et il a su adapter ses présentations. À un moment
donné, il dit que nous aurions tout intérêt à nous intéresser au yoga, surtout
quand on se trouve sur le pont Champlain dans les temps de bouchon! Il faut
voir l’énergie effrayante que mettent ces danseurs tout au long de ce spectacle, qui dure près de 2h20, avec un court entracte de quinze minutes. « Ça débarque », comme on dit chez nous.
LA FORCE DÉCUPLÉE DE LA
SENSUALITÉ
J’ai pu vérifier la force de ce
divertissement. Car ce jour-là, j’avais eu mon lot de contrariétés. Dès les
premières notes de musique et en voyant des beautés se tortiller telles des
danseuses de baladi, le diamant dans le nombril, ça m’a remonté en diable. Au
point même que j’ai pu trouver une solution à un de mes problèmes. Dire qu’il
ne faut pas manquer ça pour tout l’or du monde fait cliché, mais c’est la seule
chose qui me vienne à l’esprit pour vous inciter à vous déplacer. On dépense
souvent trop cher pour des humoristes
qui parviennent à peine à nous faire sourire. Bharati, c’est la force décuplée
de la sensualité.