Chacune des adaptations de livres de Nicholas Sparks – A Walk to Remember, Dear John, The Last Song, The Lucky One – ont la même âme, la même ambiance; sereine, émouvante, souvent grave et prévisible. Il n’y a que The Notebook, devenu un classique du « film de filles », qui se distingue par son récit poignant et universel. Un hâvre de paix se caractérise, pour sa part, grâce à sa finale plus déroutante que celles de ses semblables. Mais, avant cette conclusion intéressante (j’ose ce terme, mais l’assume partiellement), le film se heurte à chacun des clichés du genre et ennuie à bien des endroits. Mais, encore une fois, c’est ce à quoi s’attend le public de romantiques qui s’entasseront dans les salles noires avec une boîte de mouchoirs et un chum qui préfèrerait fortement être dans la pièce voisine, là où on projette le dernier Die Hard.
Est-ce que Julianne Hough et Josh Duhamel forment un couple crédible? Oui. Étaient-ils le meilleur choix d’interprètes pour ces personnages souverains d’une histoire d’amour théâtrale? Non. Il existe bien une chimie entre les protagonistes, mais l’étincelle qui fait que cette alliance soit mémorable ne brille pas comme on aurait pu l’espérer. Et aucun personnage secondaire ne vient voler la vedette et sauver la mise, comme c’est si fréquent dans ce genre de production. Cobie Smulders est effacée et David Lyons – le méchant de l’histoire – n’est pas effrayant comme il aurait pu l’être; on s’attendait à plus de frissons suscités par un policier alcoolique batteur de femmes.
On n’y échappe pas. La Saint-Valentin entraîne avec elle ce genre de production fleur bleue qui ne peut pas se permettre trop d’extravagances si elle veut conserver la fidélité de son public. Donc, on ne peut pas vraiment reprocher à Un hâvre de paix son manque de personnalité puisque s’en forger une nouvelle signifie un risque considérable que les producteurs n’ont pas l’envie le courage de prendre. On peut toujours se consoler avec une conclusion surprenante (encore là, l’adjectif est peut-être fort), mais, comme on dit, « le jeu n’en vaut pas la chandelle ».
SYNOPSIS
Basé sur le roman de Nicholas Sparks, l’auteur des célèbres livres derrière les films à succès LES PAGES DE NOTRE AMOUR (THE NOTEBOOK) et CHER JOHN (DEAR JOHN), UN HAVRE DE PAIX raconte l’histoire captivante d’une lutte menée pour l’amour. Lorsqu’une jeune femme mystérieuse débarque dans une petite ville de la Caroline du Nord, sa réticence à joindre la communauté tissée serré soulève des questionnements sur son passé. Lentement, elle commence à s’établir et, courageusement, elle entreprend une relation avec Alex, un veuf, père de deux enfants. Mais de lourds secrets refont surface dans sa nouvelle vie. Elle sera alors obligée de tout miser sur la force de l’amour, dans ce suspense romantique émouvant.
Source : cinoche.com