De
l’extérieur, l’établissement loge dans ce qui semble être un ancien duplex
adjacent à l’Auberge le Pomerol, partenaire du restaurant. Jusque-là, rien
d’extraordinaire ni de quoi attirer l’attention. Toutefois à l’intérieur, au
sous-sol, la perception change du tout au tout. Les murs de briques, le foyer
autour duquel des causeuses sont posées et l’éclairage quelque peu tamisé font
de l’établissement un lieu propice aux tête-à-tête, aux rencontres amicales,
aux discussions sans peur d’être dérangé par le bruit et le va-et-vient des
gens.
Ouvert
depuis le 31 janvier dernier, le projet remonte au rêve de trois amis qui
voulaient partager leur amour de la cuisine française avec une clientèle en
quête de nouvelles saveurs. À mon avis, l’objectif est atteint. Le menu propose
un bon choix de plats, un repas composé de six services, mais pour lequel
les prix ne correspondent pas nécessairement à toutes les bourses. La qualité
de la bouffe et du service est à la hauteur des attentes, mais on pourrait se
montrer un peu plus généreux dans les coupes de vin.
Avez-vous
déjà essayé de goûter au boudin noir avec banane plantain et fromage bleu? Je
n’en ai pas fait l’expérience, mais voilà ce que propose le chef Francis
Gaudreau à ses convives. Voilà un exemple parmi d’autres des nouvelles saveurs
à découvrir aux Temps Nouveaux. Le restaurant suggère également des « 5 à
7 », du lundi au vendredi, avec menus de groupe pour ceux qui veulent se
réunir en plus grand nombre.