Le juge de
la Cour
supérieure James R. Dabney a en outre affirmé à l’avocat de l’actrice qu’il
aurait besoin d’assistance dans ce dossier, lui faisant remarquer que ses
plaidoyers n’étaient pas appropriés en vertu de la loi californienne. L’avocat
new-yorkais Mark Heller devra obtenir l’aide d’un collègue, sans quoi sa
cliente pourrait être contrainte d’assister à des audiences visant à déterminer
s’il est en mesure de la représenter dans cette affaire. Lindsay
Lohan n’avait pas à se présenter à l’audience de vendredi.
En sortant du
tribunal, Me Heller a refusé de faire des commentaires.
En cour,
le juge Dabney a déclaré qu’il ne voyait aucune raison valable de reporter le
procès, qui doit avoir lieu le 18 mars. Il a
spécifié qu’il ne voyait pas comment ce délai permettrait à Lindsay Lohan de
faire la démonstration que son comportement erratique des dernières années
avait évolué pour le mieux. « J’ignore
comment les deux prochaines semaines pourraient soudainement changer les
antécédents de cette cause, de ces causes », a lancé le magistrat.
Lindsay
Lohan a plaidé non coupable à des accusations de conduite dangereuse et
d’entrave au travail des policiers. Elle est également accusée d’avoir menti
aux policiers en soutenant qu’elle n’était pas au volant de sa Porsche lorsque
celle-ci a embouti un camion à benne. L’actrice
était en libération conditionnelle au moment de l’accident de la route, survenu
en juin 2012 alors qu’elle se rendait à la plage avec son assistant pour
tourner une séquence du film « Liz and
Dick ».
Me Mark
Heller avait demandé un report de l’audience puisqu’il tente de négocier avec
les procureurs afin de conclure une entente qui permettrait à Lindsay Lohan de
donner des conférences ou de faire des travaux communautaires. Si elle
est reconnue coupable ou si le juge détermine qu’elle a violé les conditions de
libération liées à son procès pour vol de collier, elle pourrait de nouveau se
retrouver derrière les barreaux.