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Applebaum encore dans l’eau chaude

L’entrepreneur Lee Lalli déclare
avoir organisé une deuxième activité de financement après celle de 2003,
une activité dont Michael Applebaum devait être la tête d’affiche, en
août 2009. Cette soirée aurait rapporté 20 000 $, mais M.
Applebaum rétorque qu’il ne s’agissait pas d’une activité de financement. La première activité, organisée en
août 2003, avait eu lieu à La
Cantina, qui était connu à l’époque comme le restaurant de la
mafia. L’ex-maire Gérald Tremblay et Michael Applebaum étaient présents. Leur
parti, Union Montréal, fait état d’une rentrée d’argent officielle de 12
500 $.

Mais lors d’une rencontre à ses
bureaux, Lee Lalli affirmait à Radio-Canada que cette activité, qui réunissait
des entrepreneurs en construction obtenant des contrats avec la Ville, aurait plutôt
rapporté 20 000 $. Il y avait, selon M. Lalli,
« 20 entrepreneurs » qui pouvaient « payer 1000 $ le
couvert » et « travaillaient pour la Ville ». La deuxième activité de financement
que Lee Lalli dit avoir organisée a eu lieu à la fin août 2009, deux mois avant
les dernières élections municipales à Montréal. Elle devait se dérouler elle
aussi à La Cantina.

Lee Lalli affirme qu’il était écrit
« souper de financement » sur le billet et que Michael Applebaum
était présent. Cette activité de financement n’a
pas eu lieu finalement à La
Cantina, puisque six jours auparavant, son copropriétaire,
l’ex-trafiquant de drogue Federico Del Pecchio, un bon ami de Lee Lalli, était
assassiné derrière l’établissement. L’activité a plutôt eu lieu chez
Marathon, l’entreprise de M. Lalli. Ce dernier a déclaré au quotidien The
Gazette
que des chèques ont été donnés par la vingtaine de convives, à 1000
$ le couvert. Michael Applebaum dit qu’il y a prononcé un discours, mais que ce
n’était pas une activité de financement.

« Si lui [M. Lalli] a décidé de
faire une levée de fonds ou s’il a décidé de demander [à] des gens de donner
des chèques, c’est fait en respectant les règles du Directeur général des
élections. Mais ce n’était pas une activité organisée pour une levée de
fonds », explique M. Applebaum. Union Montréal n’a aucun rapport de
l’activité de financement chez Marathon en 2009, et somme M. Lalli de prouver ses affirmations.

L’UPAC ENQUÊTE SUR DEUX DOSSIERS LIÉS À APPLEBAUM

Le maire
intérimaire de Montréal, Michael Applebaum, est non seulement depuis peu sur le
radar des enquêteurs de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) pour un
dossier de dézonage, mais aussi depuis plusieurs mois pour des allégations
d’irrégularités entourant un contrat de déneigement dans son arrondissement, a
appris La Presse.

En janvier
dernier, La Presse
et Le Devoir ont annoncé que l’UPAC et la commission Charbonneau
s’intéressaient à Michael Applebaum et au rôle qu’il aurait pu jouer dans des
dézonages impliquant des proches de la mafia dans son arrondissement. Le maire
a alors nié être dans la ligne de mire des policiers. Or, selon
nos informations, les policiers du Service des enquêtes sur la corruption
(escouade Marteau) de la Sûreté
du Québec enquêtent aussi depuis l’hiver 2010 sur le paiement par son
arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, à la suite d’une
résolution qu’il a appuyée, mais contre l’avis de deux cadres de son
administration, d’une somme de 99 845 $ à la firme de déneigement CMS
Entrepreneurs généraux inc.

Cette
somme correspondait à une facture d’heures de location d’équipement avec
chauffeurs sur le terrain de la chute à neige Saint-Pierre, sous l’échangeur
Turcot, entre le 10 décembre 2008 et le 5 février 2009. Or, la
facture de CMS aurait été présentée sans être accompagnée des «billets
d’outillage» réglementaires recensant le nombre d’heures réellement travaillées
et obligatoirement approuvés par un contremaître de l’arrondissement.

Soupçonnant
une fraude, les dénonciateurs auraient refusé de remplir ces billets a
posteriori sur la foi de données fournies par l’entrepreneur, qui avait aussi
obtenu la part du lion du déneigement des rues de l’arrondissement. Malgré
leurs réticences, la somme a tout de même été versée à cette entreprise après
l’adoption, le 29 septembre 2009, d’une résolution du conseil d’arrondissement,
à la suite d’une proposition du conseiller Marcel Tremblay, frère de Gérald
Tremblay, appuyée par Michael Applebaum, comme l’indique le procès-verbal.

PLAINTE ADRESSÉE À GÉRALD TREMBLAY

Dans les
mois précédents, des employés de l’arrondissement avaient écrit personnellement
à Gérald Tremblay, alors maire de Montréal, pour dénoncer l’administration
Applebaum. Les auteurs de la lettre, que La Presse a obtenue, alléguaient que
M. Applebaum et deux directeurs de l’arrondissement, dont celui des
travaux publics, auraient fait pression sur les fonctionnaires pour qu’ils annulent
les amendes de 80 000 $ imposées à CMS pour diverses infractions, «au
motif», aurait-il été dit, que son dirigeant est «un bon contributeur du
parti». La lettre
avait été reçue le 14 mai 2009, comme le démontre un cachet du «Cabinet du
maire et du comité exécutif», puis transmise à la direction de
l’arrondissement.

APLLEBAUM BLANC COMME NEIGE?

«Cette
semaine, un superviseur de l’UPAC a assuré à M. Applebaum qu’il n’y avait aucun
dossier ouvert sur lui, et nous avons des raisons de croire qu’il n’y en a
jamais eu dans le passé», a martelé hier son attaché de presse, Jonathan
Abecassis, en réaction à ces nouvelles informations obtenues par La Presse. Il ajoute
que jamais ce dossier, qu’il connaît bien et qui a pour origine selon lui «deux
cadres frustrés», n’a été évoqué lorsque les policiers de l’UPAC ont rencontré
le maire lors de la perquisition du 19 février à l’hôtel de ville. Et
personne dans l’arrondissement, selon ses informations, n’aurait encore été
interrogé par les policiers.

Pourtant
cette enquête est toujours active, indiquent nos sources.

CMS n’a
pas rappelé La Presse.

VENTE DE TERRAINS

Par
ailleurs, l’émission Enquête de Radio-Canada a affirmé cette semaine que le
dossier de changement de zonage sur lequel l’UPAC enquêterait concernerait un
vaste terrain divisé en deux lots acquis en 2003 par le promoteur Lee Lalli, à
l’angle du boulevard Décarie et du chemin de la Côte-Saint-Luc. Un
terrain convoité par Tony Magi, proche de la mafia, selon la police. C’est Vito
Rizzuto qui aurait arbitré ce différend. Finalement,
Lalli a emporté la mise. Il a revendu le lot principal, payé 1,8 million, six
jours plus tard pour 2 millions et le lot restant, stationnement acquis au coût
de 50 000 $, en 2006 pour 1,5 million.

Lee Lalli,
aussi organisateur d’une soirée de financement d’Union Montréal à la Cantina en 2003, aurait,
selon ses dires, été informé par Michael Applebaum d’un projet de construction
d’un hôtel de ville en PPP sur l’un des deux terrains.

«L’arrondissement
avait envisagé la construction d’une mairie en 2001, explique
M. Abecassis. Ce lieu était sur la liste des sites potentiels, mais il a
été écarté, à cause de la limitation à deux étages, de la taille restreinte du
stationnement et surtout pour l’investissement que cela représentait. Mais
jamais le maire n’a informé M. Lalli.»

Le cabinet
du maire regrette surtout que l’UPAC n’ait pas répondu favorablement à sa
demande de sortir publiquement pour «blanchir la réputation de M. Applebaum» et
nier le fait qu’il soit visé par une enquête.

Source: RC & LaPresse.ca

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