La
décision a été prise samedi à l’issue d’un caucus réunissant les conseillers et
les maires d’arrondissement qui siègent toujours pour le parti municipal de l’ancien
maire Gérald Tremblay. Par voie
de communiqué, le chef intérimaire de la formation, Richard Deschamps, a
indiqué que « tous [avaient] manifesté le désir qu’Union Montréal
continue ». L’avenir
du parti demeure néanmoins compromis, notamment en raison des nombreuses
allégations dont il continue de faire l’objet jour après jour à la Commission Charbonneau.
PERQUISITION DE L’UPAC
Plusieurs
élus ont aussi claqué la porte de la formation depuis le départ de M. Tremblay
pour siéger comme indépendants et les bureaux de la formation ont fait l’objet
d’une perquisition de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) lors d’une vaste
opération menée le mardi 19 février.
Richard
Deschamps a également subi un important revers lors de l’élection du maire par
intérim de Montréal. C’est finalement son ancien collègue Michael Applebaum qui
a remporté la course, notamment grâce à l’appui des deux partis d’opposition à
l’Hôtel de Ville: Vision Montréal, mené par Louise
Harel, et Projet Montréal, dirigé par Richard Bergeron. Ces deux
formations ont d’ailleurs été récompensées lors de la formation du comité
exécutif en voyant plusieurs de leurs membres accéder à des postes-clés.
Avec 24
représentants sur 65, Union Montréal se trouve aujourd’hui en situation
minoritaire au conseil de ville, alors qu’il possédait une majorité de 39 élus
au lendemain du scrutin de 2009. Les
prochaines élections municipales auront lieu le 3 novembre 2013.