Lundi
matin, M. Hébert a nié avoir demandé la tête du chef du SPVM, Marc Parent, qui
avait ouvert une enquête sur lui. Quelques heures plus tard, Québec a toutefois
confirmé que M. Hébert avait demandé au gouvernement le congédiement du chef de
police de la métropole. Guy Hébert
a donc présenté sa démission à la demande du maire Michael Applebaum. Ce dernier
a expliqué, en point de presse lundi en fin d’après-midi, que le plus haut
employé municipal non-élu était allé trop loin dans ses démarches auprès des
fonctionnaires provinciaux.
Selon M. Applebaum, son directeur général a le
droit de parler avec un sous-ministre mais M. Hébert aurait trop posé de
questions. Le maire
par intérim a donc conclu que « son départ était devenu inévitable sans
quoi le climat de travail à l’hôtel de ville aurait été insupportable ».
L’OPPOSITION EST DU MÊME AVIS
Pour la
chef de Vision Montréal, Louise Harel, à
partir du moment où le gouvernement Marois a confirmé ce que M. Hébert avait
nié en bloc, la confiance n’était plus là. Richard Bergeron
affirme pour sa part que le directeur général de la Ville de Montréal a menti au
maire, aux élus, à la population et aux journalistes. Le dirigeant de Projet
Montréal conclut que Guy Hébert n’avait donc autre choix que de démissionner. Il s’agit
du quatrième départ du plus haut dirigeant de la métropole depuis 2006. (Cogeco
nouvelles)