En fait, La Cerisaie fête à l’année dans le cadre de diverses activités
comme l’autocueillette, sa restauration et son centre d’interprétation. Mais au
printemps, la cabane à cerises opère à plein régime. Tout le repas
traditionnel, normalement consacré aux sucres, est concentré à la griotte ou à
la cerise acidulée. C’est un changement à la culture populaire et j’ai été ravi
de partager cette première expérience. Non, ce n’est pas de la soupe aux pois,
mais une soupe aux betteraves et aux cerises marinées qu’on vous sert. Tout à
fait délicieux. Le ketchup aux fruits et aux cerises et le sirop sont présents
partout.
Pour les desserts, la cerise est toujours bien en vedette :
gâteaux, tartes, clafoutis et coulis aux cerises pour y ajouter un peu plus de
saveur. Et bien entendu, il y a la fameuse tire à la cerise sur neige.
Personnellement, je n’y ai pas goûté. À l’heure où je suis arrivé, le service
était complété. Mais je ne dirais pas non une prochaine fois.
La Cerisaie dispose de 6 000 cerisiers composé de 7
variétés. C’est le moteur économique de la petite municipalité de Charette, un
village composé de 900 habitants situé à quelque 25 kilomètres au nord du Lac
Saint-Pierre. Des touristes américains, canadiens et européens viennent découvrir
ce nouveau concept chaque année.
Fait à noter, La Cerisaie a mérité plusieurs prix
et distinctions depuis son ouverture. En 2009, l’établissement remporta le
Grand prix du tourisme et le prix de la ruralité. Un an plus tard, La Cerisaie
fut gagnante régionale au concours québécois en entrepreneuriat et rafla les
honneurs du prix bâtisseur, municipalité de Charette.