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Grandeur et dÉcadence

Les Québécois essaient de se faire croire que l’impérialisme n’est pas si présent que cela dans leur vie, mais cela dépend en fait, de la forme qu’il prend. Jacques G. Ruelland fait l’exercice de nous expliquer d’abord ce qu’est l’impérialisme d’hier à aujourd’hui. L’auteur nous convainc que nous sommes tous touchés par une forme ou une autre d’impérialisme. La course aux armements que nous vivons présentement, en est une preuve. L’homme ayant toujours usé de la force et du nombre pour dominer ses semblables.

La pensée impérialiste est devenue nécessaire dans cette course visant à contrôler le plus grand nombre d’humains dans le but de les persuader qu’ils seront plus forts que tout, en étant armés jusqu’aux dents.

D’après monsieur Ruelland, et je le crois, l’impérialisme est apparentée aux puissances coloniales de la Renaissance avec toute la vigueur que cela impose et la décadence que cela entraîne. Un peu comme la supposée nécessaire mondialisation que nous vivons présentement, bien plus pour le pire, que pour le meilleur.

J’ai appris des choses dont je n’avais même pas idée. L’impérialisme d’aujourd’hui se tiendrait du nombre d’humains poursuivant la même mission sacrée de sauver la civilisation…SA civilisation.

Bravo à ce philosophe qui à grand coup de logique, rend les concepts du passé et ceux du présent plus facile à saisir, à définir ou à redéfinir.

Sandra
Paré, pour LaMétropole.com

SANDRA PARÉ

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