Rien de comparable avec Cavalia. Odysséo est de loin l’un des spectacles
les plus impressionnants à ce jour. Normand Latourelle a réussi un véritable
tour de force en mariant musique, décors et technologie à l’art équestre. Le
rythme est soutenu, fluide et l’odyssée à travers le temps et les grandes
prairies que nous propose Latourelle est une réussite. Contrairement à Cavalia,
Odysséo consacre plus d’espace aux numéros acrobatiques et à la magie aérienne
des trapézistes.
Le spectacle est rodé au
quart de tour. Sous le Grand Chapiteau Blanc, en bordure de l’autoroute 15 à
Laval, les 67 chevaux ont bien apprivoisé leur terrain. Un terrain sur lequel
repose une scène de 1 626 mètres carrés, au milieu de laquelle s’élèvent deux
montagnes équivalant à des édifices de trois étages. C’est tout à fait immense
et imposant. L’effet de grandeur est omniprésent. Les spectateurs sont conquis
d’avance.
Après une tournée
américaine qui a conduit la troupe à Phoenix et Los Angeles, Odysséo est en
spectacle jusqu’au 9 juin à Laval. À ce jour, près de 4 millions de personnes
ont assisté aux représentations de Cavalia et Odysséo en Amérique du Nord, en
Europe et en Australie. À la fin du spectacle, je n’ai entendu que des louanges
à l’endroit d’Odysséo. Nous avons tous parcouru un voyage extraordinaire à
l’intérieur des plus beaux paysages que les chevaux nous ont permis de
découvrir et d’explorer.
