«Ce disque marque un retour à notre esthétique originelle», remarque le trompettiste Harry Angus. On voulait qu’il transmette une chose toute simple. À savoir: que la musique sert à deux choses. Faire danser et faire du bien. Cela dit, on est tous âgés de 10 ans de plus que lorsque nous avons sorti notre premier album. Donc, les thèmes abordés dans nos paroles sont différents. Reste que nos chansons devraient faire danser les gens et les faire sourire. Et ça, c’est tout ce que l’on souhaite!»
Depuis la sortie et le succès de son premier disque studio en 2003, la formation n’a cessé d’ajouter de nouvelles sonorités à son style, déjà riche et varié. Pour décrire ce son, les critiques ont pris l’habitude d’enchaîner les termes, alliant jazz, reggae, funk, musique latine, hip-hop, et ainsi de suite. Car le groupe est connu pour sauter d’un style à l’autre, souvent au sein d’une même chanson. «Qu’importent les définitions si les gens dansent?»
La création de l’album a débuté en Europe, durant l’été 2011. Le chanteur, Felix Riebl, se trouvait alors à Athènes, où il travaillait sur les cérémonies d’ouverture et de fermeture des Jeux olympiques spéciaux. «Je vivais dans un motel deux étoiles situé dans le quartier Monastiraki, se souvient-il. J’avais une chambre avec une vue splendide sur L’Acropole, sur la ville enveloppée de brume, sur les manifestations, sur les boutiques d’ameublement bizarres… J’ai composé beaucoup de choses sur un petit clavier, enfermé dans ce décor hors du commun.»
Les idées ont continué de germer durant une tournée aux États-Unis durant laquelle Felix a pris une pause pour réaliser un vieux rêve: se rendre au Festival de Jazz de la Nouvelle-Orléans. «J’avais prévu rester seulement un week-end; j’y ai finalement passé deux mois. J’ai été captivé par le côté mystérieux de la ville, son histoire extraordinaire, ses couleurs caribéennes, son architecture européenne et surtout sa musique. Incessante. Fascinante. Profonde. Ce séjour m’a replongé dans un état semblable à celui dans lequel je me trouvais au tout début de ma carrière avec The Cat Empire. Il y avait quelque chose de sauvage, de fou, de dément dans cet endroit. Les danses, les fantômes, la tristesse et les célébrations dans les vieilles rues hantées… J’adorais être coincé dans ce décor! Plusieurs mélodies y sont nées, d’ailleurs.»
Repoussant constamment les limites, explorant les styles et les sonorités, The Cat Empire innove une fois de plus avec Steal The Light. Rythmé, joliment chaotique, coloré. Un disque magique auquel il sera difficile de résister…
EN SPECTACLE
4 juillet – Ottawa – Bluesfest
5 juillet – Montréal – Métropolis (Festival International de Jazz de Montréal)
28 juillet – Baie St-Paul – Festif!
Source : LaMetropole.com