Vous lui en voulez vraiment de ne pas avoir vu que vous n’aviez besoin de l’appareil que pour quelques secondes.
Que s’est-il passé dans ces deux cas? Vous avez supposé que l’autre était dans votre tête et qu’il ne vous aidait pas parce qu’il n’en avait pas envie. Vous vous êtes senti «lâché» et vous en avez voulu à l’autre. Vous avez trouvé le premier collègue paresseux et le second égoïste. Au fil du temps, ces événements, s’ils se répètent, finiront par polluer votre relation. Vous reconnaissez-vous?
J’ai une nouvelle pour vous : la télépathie n’est pas une faculté innée. Ce n’est pas nécessairement parce qu’il est paresseux que votre collègue ne vous aide pas à transférer ces boîtes; il n’a probablement même pas pensé à vous offrir de l’aide.
UNE ATTITUDE À ADOPTER
Que devriez-vous faire? Apprenez à demander. Simplement. Vous serez surpris du nombre de fois où on vous dira oui. Ce n’est probablement pas par égoïsme que ce collègue ne vous offre pas d’arrêter sa tâche pour vous laisser faire votre copie; il n’y a peut-être même pas pensé. Allez-y d’un simple «Marc, puis-je t’arrêter quelques secondes? Je n’ai qu’une petite copie à faire…»
Il existe également des trucs pour améliorer les chances de vous faire répondre oui. Ajoutez les mots s’il vous plaît à votre requête. Utilisez le prénom de la personne à qui vous demandez ce service. Expliquez pourquoi vous avez besoin de ce service. Loin de les déranger, vous leur ferez plaisir. C’est agréable de se rendre utile. C’est bon pour l’estime personnelle.
Et n’oubliez pas de rendre la pareille si on vous demande également un service. Cela fera grimper vos chances de vous faire dire oui la prochaine fois. N’assumez jamais que les gens sont conscients de ce qui se passe dans votre tête. Apprenez à demander. Vous n’aurez plus à fulminer.