qui ont reçu un avis d’intention de classement patrimonial de la part du ministre de la Culture et des communications. S’y trouvent également des archives de commissions d’enquêtes, dont la célèbre commission Caron, qui voyait à faire le ménage dans le crime organisé à Montréal dans les années 50. On peut apercevoir en ligne les photos de justice des « madames » qui dirigeaient les bordels populaires du temps.
DES ACTIVITÉS NOMBREUSES
Le coup du centenaire sera marqué en autorisant au public, pour la première fois, des visites souterraines et ce, à compter du 27 juin. L’occasion de se rendre compte de la richesse archivistique accumulée. Vous avez aussi, pour le grand public, le nouveau catalogue en ligne avec la description de 357 fonds d’archives et l’accès à des milliers de pages numérisées. On peut d’ailleurs voir une pièce rare, signée en 1659 par Jeanne Mance. Le service décernera une bourse de 5000 $ à un étudiant en maîtrise ou au doctorat qui voudra travailler sur le thème de l’histoire de Montréal en se servant des archives. Enfin, une vitrine est présentement en cours d’exposition au Musée de la Pointe-à-Callières, jusqu’à l’automne 2013, touchant l’histoire de nos aqueducs. Cette commémoration permettra de mieux faire découvrir ce service méconnu des Montréalais, qui est pourtant leur mémoire vive.