Un écrivain cinquantenaire vivant
en Afrique, reviendra au Québec à l’occasion d’un salon du livre. Est-ce une bonne ou mauvaise
idée ? Mal nécessaire à la promotion d’une œuvre, l’homme reviendra
sur ses pas. Ce livre d’opinion dresse un
portrait plus ou moins flatteur de son héro et de cette expérience tragique que
peut être un salon du livre. L’amour peut-il se pointer à travers les tables de
dédicaces et les piles de livres ? On ne revient pas sur son chemin, sans
repasser à travers les évènements qui ont motivé notre départ ou que l’on a
quitté à regret. Le « JE » est fort et permet de croire que l’homme
est en effet…partout, ici et ailleurs à la fois.
Le lecteur qui ne connaît pas
déjà l’auteur, sera conquis par le portrait habilement dressé de l’ambiance
désinvolte et souvent condescendante, qui règne dans les salons du livre. Je
parierais que Monsieur Bouchard a écris cette histoire, dans sa chambre
d’hôtel, après une séance de dédicaces « animés » dans un de nos fameux
salons du livre québécois.
Du temps bien investis, autant au
niveau du sujet, que de l’écriture. D’un romantisme fou, d’un humour léger et
craquant, peut-être souhaiterez-vous que cette aventure vous arrive ?
Après soixante-dix romans et une
multitude de reconnaissances du milieu, dont le convoité Prix du
Gouverneur général du Canada, cet auteur a conquis un certain public et un
public certain. Rare sont les auteurs qui se consacre entièrement à leur
écriture, Camille Bouchard se l’offre depuis 2003 et cela se voit dans la
totalité de l’œuvre.