Monsieur Patate fascine les bouts de chou de
trois à huit ans. Et je dirais même les plus vieux qui ont conservé leur côté
enfant. Depuis le 8 juin, une exposition intitulée Les aventures de
MONSIEUR PATATE est présentée au Musée canadien des civilisations. Les
visiteurs peuvent découvrir le personnage à l’intérieur de quatre zones
thématiques : Patate en safari, Patate à la mer, Patate en quête et Patate
en orbite. L’exposition présente cinq éléments sur la maturité scolaire et
l’aptitude aux études des jeunes enfants : l’alphabétisation, la
résolution de problèmes, les mathématiques, les sciences et les études
sociales.
Le Musée a ouvert ses portes il y a près de 25 ans, en
1989 plus exactement, mais je ne l’avais jamais visité avant aujourd’hui. Il n’y a pas d’excuse pour mon retard, mais mieux vaut tard que jamais. J’ai été incroyablement enchanté de mon avant-midi
d’autant plus que la visite de musées ne figure pas dans mes priorités. L’exception
confirme la règle. Je comprends à présent pourquoi le Musée est reconnu comme le « musée le plus branché » du Canada.
La Grande Galerie est l’exposition permanente
qui rend hommage aux peuples autochtones de la côte ouest du Canada. Six
maisons traditionnelles qui représentent chacune un groupe linguistique et une
nation côtière différente y sont exposées : les Salish de la côte, les
Nuu-Chah-Nulths, les Kwakwak’awakws, les Nuxalks, les Haïdas et les Tsimshians.
Au-delà de cette exposition, il y a les magnifiques salles
du Canada et des Premiers Peuples des plus intéressantes et les expositions spéciales du Musée.
À l’affiche jusqu’au 23 février prochain : Vodou, une exposition qui met
en relief la culture et les pratiques du vodou encore pratiqué par les Haïtiens et par
les membres de la diaspora haïtienne. Une autre exposition qui devrait en
fasciner plus d’un : Volte-face – Portraits de Canadiens fascinants.
Ouvert au public jusqu’au 14 octobre prochain, cette exposition dévoile les
facettes insoupçonnées ou méconnues de 59 personnalités qui ont marqué
l’histoire du Canada.
Après la visite du Musée, pourquoi ne pas se
rendre au lac Leamy et emprunter le sentier pédestre qui ceinture le plan
d’eau ? Le parcours est de 2,3 km et les visiteurs peuvent prendre un
repas au café Saint-Éloi, situé au début du circuit, avant de repartir en
direction de la rivière des Outaouais pour une brève incursion au Marché By.
Voici une suggestion pour se rendre à Ottawa à partir de Gatineau. Plutôt que de prendre
l’autobus, l’auto ou même de traverser à pied le pont Cartier-Macdonald, vous pouvez utiliser un
nouveau service de navette disponible depuis l’an dernier. Il s’agit de
l’Aqua-Taxi, un ponton pouvant accueillir jusqu’à dix passagers.
Le coût de la traversée est de cinq dollars. L’Aqua-Taxi
vous mène directement tout près du Château Laurier, à quelques mètres du Marché
By. De là, rien ne vous empêche d’aller directement au Moulin de Provence pour
déguster le célèbre biscuit qu’a acheté Barack Obama lors de sa visite à Ottawa en 2009.
Depuis, l’établissement a connu un tel engouement que les propriétaires ont
créé de nouveaux biscuits en l’honneur du président américain !
Pour bien compléter la soirée, le meilleur endroit
pour savourer un repas hautement gastronomique est le Restaurant Les Fougères,
situé à Chelsea, à quelques kilomètres au nord de Gatineau. Depuis son
ouverture en 1994, l’établissement a remporté 19 prix au niveau régional et
national. En l’année 2012 à elle seule, trois prix lui ont été attribués : Certificat
d’Excellence de Trip Advisor, Concours Love Your Lentils – Gagnant – Meilleure
Recette et The Low Down to Hull and Back sondage des lecteurs – Meilleur des
collines de la Gatineau.
Le restaurant dispose d’une belle grande
salle à manger, d’une terrasse extérieure et d’un magnifique jardin à
l’arrière. L’environnement est paisible et propice à un tête-à-tête romantique.
Pour ce type de restaurant, les prix affichés sont néanmoins raisonnables. Ce
soir-là, la table d’hôte proposait un repas, quatre services, incluant café,
thé ou infusion, pour 49 $, taxes et service en sus.
Certes, les clients ont un choix varié dans
le menu à la carte et les végétariens ne sont pas laissés pour compte. Des
exemples ? Homard de la côte est, foie gras du Québec, flétan du pacifique
grillé, pétoncle au tandoori et à la noix de coco, confit de canard, poitrine
de poulet de grain du Québec, ris de veau de Charlevoix, bison de la Ferme
Takwânaw, cari de légumes avec mangue et tofu, pizza multigrains, etc.
produits santé. C’est l’une des raisons pour laquelle l’établissement est si
achalandé. D’ailleurs en 2003, les propriétaires ont construit une épicerie
fine adjacente au restaurant pour permettre aux clients d’acheter leurs mets
préférés et de les emporter à la maison.
Bon appétit !
