M. Harper a affirmé à plusieurs reprises que son ancien chef de cabinet, Nigel Wright, avait agi seul lorsqu’il a décidé de donner un chèque de 90 000 $ à M. Duffy pour rembourser des sommes réclamées indûment au Sénat. La Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui a lancé une enquête criminelle dans cette affaire, mentionne dans des documents présentés en cour que M. Wright avait informé trois autres hauts responsables du bureau du premier ministre à propos de la transaction.
De plus, M. Wright affirme être intervenu uniquement après que le Parti conservateur, qui était tout d’abord prêt à rembourser la dette de M. Duffy, eut décidé que le prix était trop élevé. Le porte-parole néo-démocrate en matière d’éthique Charlie Angus soutient que les documents portent à croire que M. Harper n’a pas tenté de déterminer l’ampleur de l’implication de ses employés avant de « tromper » le Parlement et les Canadiens avec des informations incorrectes. Toujours selon M. Angus, les documents de la Cour soulèvent également des questions dérangeantes à propos de l’approche des conservateurs par rapport à la loi.