Le tableau ci-dessous, de Franklin Covey, démontre bien où nous mettons nos efforts :
COMMENT RÉUSSIR?
Faites l’exercice et calculez le temps que vous consacrez, par semaine, à vos différentes activités. Y a-t-il place à amélioration? Voici un exemple que vous pourriez adapter à votre réalité :
168 Heures dans une semaine
56 Sommeil (en moyenne 8 heures par jour)
45 Travail ou étude (incluant les dîners)
10 Transport
7 Douches, bains, soins personnels
18 Préparation des repas, nettoyage, lavage
12 Temps personnel (gym, lecture, journal, planification)
12 Temps en famille (sorties, sports, TV, aide aux devoirs)
8 Autres
Puis la vie et ses problèmes quotidiens reviennent au galop. Vous étiez à quelques pas du succès et soudain, vous passez plus de temps dans les Quadrants I et III. Vous avez constaté que vous vous approchiez de votre but et vous vous êtes dit : pourquoi y mettre encore tant d’énergie! Ou bien, vous vous trouvez si près du but (vous avez perdu 40 livres sur 50) que vous vous dites : c’est assez. Ou pire, vous avez atteint votre but et vous avez tout arrêté en pensant, j’ai atteint mon but, donc, c’est fini, je n’ai plus d’efforts à fournir.
Tranquillement, mais sûrement, vous revenez à la case départ et vous vous démotivez. Comment éviter ce recul, cette débarque? Pour ne pas tomber en léthargie et perdre votre vitalité devant la poursuite de votre objectif, vous devez prendre du temps à toutes les semaines pour revoir votre objectif, vous rappeler pourquoi vous voulez l’atteindre et planifier votre semaine en conséquence.
RESTER CONCENTRÉ!
La plupart du temps, on s’arrête de travailler à un objectif, car il n’y a plus d’urgence. On ne sent plus le besoin de perdre le dernier 10 livres ou d’obtenir la promotion tant désirée. On se rend peut-être compte que le poste convoité ne répond pas à nos besoins et on se dit satisfait de notre situation. Quand on s’apprête à changer un but, un rêve ou un objectif, il est très important de faire la différence entre : « est-ce que je lâche tout car c’est trop de travail et je n’en ai plus envie », ou bien, « ce but ne correspond plus à mes besoins ».
Je vous donne un exemple. Admettons que vous avez la croyance que vous n’êtes pas un bon leader, mais que vous voulez une promotion qui exige cette qualité. Dans ce cas, il est certain que vous allez faire du sabotage puisque au fond de vous, vous ne croyez pas être un bon leader. Dans votre plan d’action, vous devrez, à priori, changer cette croyance et vous donner une croyance positive qui vous donnera confiance en tant que leader. Ensuite vous établirez une liste d’actions qui vous amèneront à devenir un bon leader : trouver un mentor, lire des livres sur le sujet, soumettre un questionnaire 360 à vos collègues pour qu’ils identifient vos forces et faiblesse, etc.
Et rappelez-vous que, pour réussir vos grands objectifs, il vous faut travailler dans le Quadrant II.