« J’ai remarqué en lui parlant qu’il n’était pas tout à fait lui-même : il était saoul », déplore-t-il.
« En tant que maire, il devrait montrer l’exemple. » — Mala Murray, témoin
Le maire, entouré par une foule assoiffée de photos et de vidéos, a finalement été escorté par la police et des membres de son personnel. Ces vidéos ont fait réagir deux conseillers municipaux. Jaye Robinson, qui avait déjà dénoncé le comportement du maire dans le passé, s’est dite préoccupée par ce qu’elle a vu. Pour sa part, Shelley Caroll, a affirmé que, même si ces vidéos ne prouvent rien, celles-ci ne font que s’ajouter aux spéculations et à la controverse entourant le comportement du maire.
Le bureau du maire n’a pas répondu à nos appels samedi. Ce n’est pas la première fois que Rob Ford est pointé du doigt pour son comportement depuis son élection à la mairie de Toronto. Des journalistes du Toronto Star et le responsable du site américain Gawker ont affirmé en mai dernier avoir vu la vidéo d’un homme ressemblant à M. Ford en train d’inhaler ce qui semblait être du crack. Le maire a nié utiliser cette drogue, affirmant par ailleurs que ladite vidéo n’existait pas.
En mars, il a également dû se défendre d’avoir fait des avances sexuelles et touché de manière inappropriée une ancienne candidate à la mairie, Sarah Thomson. Il a même échappé de peu à la destitution en janvier dernier après avoir été reconnu coupable de conflits d’intérêts.