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Louisbourg cÉlÈbre ses 300 ans

Plus
de deux mille colons et soldats vivaient dans la ville fortifiée de Louisbourg, plaque
tournante du commerce et de la culture du Nouveau Monde. Aujourd’hui, la
forteresse a été reconstruite partiellement. Des personnages d’époque
animent les lieux et les visiteurs sont invités à participer ou à assister aux
diverses activités de la journée. Des exemples? La punition publique, le tir du
canon ou des mousquets, la danse des enfants et la causerie sur la vie d’un soldat.

Prévoyez facilement une journée complète pour prendre le
temps de visiter les maisons des premiers colons et soldats, jaser avec les personnages en costume d’époque, prendre un verre au bistro du coin et déambuler tranquillement dans les rues de la
ville fortifiée qui fut jadis très prospère.

Des célébrations sont prévues jusqu’à la fin du mois d’octobre. Le 25 août prochain, c’est la fête de Saint-Louis. Des activités se dérouleront partout sur les lieux, dont une procession traditionnelle dans les rues de la ville fortifiée, de la musique du 18e siècle, de la danse, des démonstrations militaires et des feux d’artifice en plein jour! En après-midi, des musiciens de la région viendront à la forteresse jouer de leurs violons et inviter les gens pour une danse carrée en plein air.

Prochain arrêt : Peggy’s Cove. Il faut compter au minimum six heures de route depuis Louisbourg.

Peggy’s Cove est un petit village de 90 habitants. C’est mon coup de cœur en Nouvelle-Écosse. Son économie repose essentiellement sur le tourisme et la pêche. Bien que ce site, avec son phare soit extrêmement recherché par les touristes, il a su préserver son identité. Pas de panneaux publicitaires, ni d’attrapes touristiques. Le village repose dans son état naturel depuis toujours. L’air marin, les vagues tumultueuses qui frappent durement les rochers et son brouillard mythique du matin font de ce village de pêcheurs un incontournable à visiter.

Peggy’s Cove est dominé par des rochers arrondis de granite. Les arbres et les plantes sont rares. Son phare, construit en 1914, a été choisi pour représenter la Nouvelle-Écosse dans une série de pièces de 25 cents créée pour marquer le 125e anniversaire du Canada en 1992. Aujourd’hui, le phare est entièrement automatisé.

Le 2 septembre 1998, 229 personnes et membres d’équipage du vol 111 de la Swissair ont perdu la vie lors de l’écrasement de l’appareil au large de Peggy’s Cove. Un incendie à bord du poste de pilotage serait à l’origine de la tragédie. Un monument en mémoire des disparus a été érigé à 1,5 kilomètre à l’ouest de Peggy’s Cove. L’appareil assurait la liaison entre New-York et Zurich. Aujourd’hui, cette catastrophe est encore toute fraîche dans la mémoire des habitants qui en ont été les premiers témoins.

Mon second coup de cœur, Lunenburg, est une merveilleuse petite ville qui donne sur l’Atlantique. Elle me fait penser un peu à la vieille ville de Québec. Ses restaurants, son musée ses grands voiliers, ses pentes abruptes pour se rendre au port, l’architecture des maisons et ses rues étroites par moment font de Lunenburg un lieu unique. La ville est classée site du patrimoine mondial de l’UNESCO parce qu’elle est  « le meilleur exemple qui subsiste d’un établissement britannique planifié en Amérique du Nord ». 

Le Bluenose II, ça vous dit quelque chose ? Ce voilier à deux mâts, construit en 1963, qui était de passage à Montréal en 1992 pour célébrer le 350e anniversaire de Montréal, est toujours en cale sèche à Lunenburg. Véritable attraction touristique, le maire de l’endroit s’impatiente du fait que le BluenoseII fait toujours l’objet de réparations et que bon nombre de touristes attendent de connaître la date de la mise à l’eau avant de réserver leur chambre d’hôtel.

Pour demeurer un peu dans la continuité de l’histoire de l’arrivée des premiers colons français, Parcs Canada a reconstruit ce qui était autrefois une première enceinte française bâtie en 1605 par Champlain à Port-Royal, face à la rivière Annapolis.

Des personnages de l’époque racontent la dure réalité du quotidien dans un accent acadien charmant et très prononcé. L’Habitation de Port-Royal a existé quelques années seulement. En 1613, le village fut détruit par le capitaine Samuel Argall, venu de la Virginie. Vous devriez avoir eu le temps de tout visiter en moins d’une heure.

Une seconde chronique sur la Nouvelle-Écosse sera publiée demain. Elle portera notamment sur le Cap Breton.

TOURISME NOUVELLE-ÉCOSSE
FORTERESSE DE LOUISBOURG
PEGGY’S COVE
LUNENBURG
LUNENBURG ARMS HOTEL
PORT ROYAL NATIONAL HISTORIC SITES
ANNAPOLIS ROYAL
PRINCESS ACADIA
MUSÉE MARITIME DE L’ATLANTIQUE
NORTHUMBERLAND FISHERIES MUSEUM