Clémence a 15 ans lorsqu’elle est admise à la cour de France. Dès son arrivée, elle est accueillie parmi les suivantes de la reine Catherine de Médicis. Le faste de la cour lui monte rapidement à la tête. Nous sommes en 1558 et la France est sur le point d’être déchirée par la querelle qui oppose les catholiques aux protestants. Une guerre non seulement de religion, mais aussi de politique et de pouvoir.
Le roi Henri II (l’époux de Catherine de Médicis), ainsi que leurs trois fils meurent à tour de rôle, laissant la France plus que jamais vulnérable face au conflit et aux complots qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Catherine de Médicis se doit d’agir dans l’ombre pour garder la main mise sur le royaume. Pour y parvenir, elle utilisera certaines jeunes filles de noblesse attachées à sa cour, et en fera des courtisanes pour le bien de l’état. Clémence de Lonjais est l’une d’entre elles et devra à la demande de la reine espionner et contrecarrer les plans de l’ennemi. Malgré qu’agir de la sorte va à l’encontre de sa personnalité, elle le fera par amour pour la souveraine qu’elle adule.
Mais peut-on vraiment aller à l’encontre de sa véritable nature et mettre définitivement une croix sur l’amour…
VOICI UN EXTRAIT
L’éducation courtisane, Linda Sayeg, Éditions Michel Quintin, 2013
« En moins d’une heure, toutes mes convictions sur les mœurs des courtisans avaient été remises en questions. Mon rôle auprès de la reine me semblait bien différent de celui que j’aurais décrit une heure avant seulement.
Je fis une courte prière pour demander à Dieu de me donner la force d’être à la hauteur des espérances de la reine et pour lui demander de me pardonner de m’écarter du droit chemin pour la servir. »
Bonne lecture!