Dans le « village », tout le monde a un lien et surtout un même objectif, le sexe. Les hormones dans le plafond, l’admiration de la beauté physique, des corps d’Adonis qui s’éclatent tout en beauté. Ce milieu sombrement masculin a comme effet pervers d’inspirer la violence. Une violence gratuite, reflétant des malaises enfouis profondément laissant une signature indélébile sur ceux qui tomberont sous le charme. Nous sommes en présence d’un tueur en série, un genre de Dr Jekyll et Mr Hyde. Ses victimes restent cachées, ne voulant à aucun prix étaler leur vie et leur malheur de façon publique. Leur silence sert très bien le dessein du meurtrier.
Qu’ils soient des habitués ou des clients « de passage », on y fera aussi la découverte d’une faune de voyageurs à la recherche de spiritualité sexuelle, d’exploration ultime des sens. Un rythme soutenu, une écriture qui brasse les hormones du lecteur. Un ouvrage excitant qui détourne les convictions et qui s’adresse à un public averti et surtout choisi.
Denis-Martin Chabot, est journaliste pour la télévision et ses nombreuses rencontres faites au cours de sa carrière lui permettent d’imaginer des personnages plus grands que nature, mais bien ancrés dans notre époque. Sa série de romans racontant la vie d’hommes et de femmes gais du village gai de Montréal lui a permis de faire connaître son talent d’auteur et de raconteur de la vie.
Les quatre tomes de sa série furent d’abord publiés séparément par différents éditeurs. Ils ont ensuite été repris en 2011 par les éditions « Textes Gais » à Paris. Ils seront à nouveau publiés par les Éditions Dédicaces de Montréal. Le premier titre, Manigances, a obtenu le « Prix gros sel du public » en Belgique en 2006. Il a été traduit en anglais et publié par « Starbookspress » aux États-Unis, sous le titre Mangames (2010).
L’auteur a également collaboré à plusieurs revues littéraires, dont « Brèves littéraires » de la Société littéraire de Laval. Il a écrit plusieurs textes dans divers collectifs. Son travail d’écrivain a été reconnu au « Festival Altern’Art » de Québec en 2010, par la maison Naji Naaman pour la culture du Liban en 2011, par le concours « Europoésie » en 2012 et 2013 et par la « Fédération québécoise du loisir littéraire » en 2013.
