Les demandeurs prennent pour preuve la conversation entre Stéfanie Trudeau et ses collègues, enregistrée par mégarde, dans laquelle elle injurie les demandeurs, les qualifiant notamment de « carrés rouges », d’« artistes » et de « mangeux d’marde ». Ils indiquent également dans leur requête en Cour supérieure du Québec que des carrés rouges, symbole de la contestation étudiante de 2012, étaient collés dans les fenêtres de leur local et qu’ils étaient visibles de la rue.
DES POURSUITES CRIMINELLES?
Par ailleurs, l’enquête policière qui doit permettre de déterminer s’il y aura des accusations criminelles contre Stéfanie Trudeau dans ce dossier est complétée. Elle est maintenant sur le bureau de la Direction des poursuites criminelles et pénales, à Montréal, qui devrait prendre une décision d’ici quelques jours ou quelques semaines. Rappelons que Stéphanie Trudeau a été blanchie le mois dernier pour une autre intervention, cette fois lors de la manifestation étudiante du 20 mai 2012. Captée sur vidéo, on y voit la policière poivrer des manifestants.
Source : Radio-Canada