Les créances établies en vertu de la Loi sur les impôts totalisent plus de 1,1 million $ et Revenu Québec a bien l’intention d’en maximiser la récupération. La Cour supérieure a déjà autorisé l’inscription d’une hypothèque légale sur un immeuble de M. Kadoch au centre-ville de Montréal. Deux véhicules de luxe, des diamants et des bijoux ont aussi été saisis. Des placements, toujours détenus dans une dizaine de succursales d’institutions financières, font aussi l’objet de procédures de saisie.
Pour Stéphane Dion, chef des relations publiques à Revenu Québec, les mesures légales entreprises démontrent la ferme volonté de combattre les systèmes d’évitement fiscal à l’étranger. Il estime également que les personnes concernées par ces placements et qui voudraient procéder à une divulgation volontaire auraient tout intérêt à le faire rapidement.
Le programme de divulgation volontaire permet aux épargnants de révéler qu’il ont fait des omissions ou de fausses déclarations. Ils devront s’acquitter de leur dette fiscale, mais en revanche, Revenu Québec n’intentera pas de poursuites judiciaires contre eux. Leur dossier doit toutefois répondre aux critères d’admissibilité du programme. Revenu Québec travaille en collaboration avec l’Agence du revenu du Canada dans ces dossiers afin de mettre fin à l’utilisation inappropriée de paradis fiscaux.