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Homo ne rime pas avec fif

Je sais, je sais, je dois élaborer mon opinion! Vous le savez, ces dernières années on a beaucoup parlé de l’homosexualité chez les jeunes. On a beaucoup parlé d’intimidation et de suicides reliés à l’homophobie. La plupart du temps on a soulevé le côté négatif. Parlé uniquement des drames qu’entraîne la sortie du garde-robe.

Dans le livre « Homo ne rime pas avec fif », voici la vision d’une jeune femme qui a voulu nous faire remarquer une autre façon de voir la chose. Alec est un jeune homme de 15 ans qui tente d’être « comme tout le monde » en refoulant ses émotions. Cependant, l’arrivée d’un nouvel élève à l’école, nommé Jason, ramène des sentiments qu’il essaie d’enfouir au plus profond de lui-même. Comment cela se vivra-t-il à l’école, avec les amis, dans la famille des deux garçons?

Je recommande ce livre pour les écoles qui voudraient aider des jeunes qui pourraient vivre de telles situations et de grâce, demandez à cette jeune dame comment elle a fait pour imaginer une histoire si simple et dépasser tout ce qui se fait de semblable sur le marché.

Audrey Pinsonneault a 17 ans et elle habite le pittoresque village de Sainte-Barbe, en Montérégie. Elle vient de faire son entrée au cégep, mais c’est dans le cadre d’un projet personnel en cinquième secondaire qu’elle écrira ce livre. Parce qu’elle aime aider et écouter les autres, elle décidé d’écrire un ouvrage en ayant pour but de contrer l’homophobie chez les jeunes. Son but est simple, faire réaliser aux adolescents que ce n’est pas parce qu’on est différents qu’on ne peut pas vivre ensemble et qu’en fait, nous ne sommes pas si différents les uns des autres.

SANDRA PARÉ

LES ÉDITIONS DE L’ÉTOILE DE MER