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Élection montrÉal 2013

FRANÇOIS ROBILLARD/COALITION MARCEL CÔTÉ
À L’ÉCOUTE DES IDÉES DE LA BASE

Si les citoyens ont l’impression de ne pas être entendus à l’hôtel de Ville, ce n’est certainement pas le cas avec le conseiller de Saint-Jacques, qui sollicite un renouvellement de mandat.

Retraité d’Hydro-Québec, François Robillard a été élu une première fois en 2009 avec Vision Montréal. Maintenant il a un nouveau chef en la personne de Marcel Côté, qu’il voit comme l’homme providentiel pour ramener la confiance dans la ville. Le conseiller sortant est déjà profondément engagé dans la question du logement social. Pendant sept ans il a été président de l’Association des résidents des Faubourgs. Du communautaire il a fait le saut en politique et considère qu’il y a plein de choses à faire pour qui veut rouler ses manches. « Je vois bien tous les problèmes qui existent, d’itinérance, d’immeubles inoccupés. »

UNE CHARTE DE LA NUIT

« Par exemple, j’entends des gens qui se plaignent du chahut causé par ceux qui sortent des bars aux petites heures, même dans le Vieux-Montréal, qui devient de plus en plus résidentiel. Il faut trouver des solutions. On songe même à créer une Charte de la nuit pour Montréal en ce sens. Je veux également qu’on développe davantage d’activités en saison froide pour revitaliser les quartiers. L’an dernier, nous avons eu une course de canot qui a très bien fonctionné. »  Il veut aussi faire de la propreté de la ville une autre priorité. Les problèmes, il les connait, il a des éléments de solution en main. Mais sa force c’est l’écoute : « Les citoyens, les organismes communautaires et les sociétés de développement commercial m’apportent d’excellentes idées et on peut compter sur moi, comme toujours ».


DANS LE DISTRICT SAINTE-MARIE
LOUISE HAREL PREND LE RISQUE DE SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Louise Harel n’a pas peur des défis. Sous la bannière de la Coalition Marcel Côté, elle a choisi de s’impliquer pour la première fois dans le district Sainte-Marie de l’arrondissement Ville-Marie.
Ce qui est frappant, et devenu la marque de commerce de cette politicienne aguerrie, c’est le calme olympien qu’elle affiche en toutes circonstances. Si elle n’avait pas choisi la politique, elle cartonnerait en ouvrant le premier monastère laïc zen à Montréal. Mais pour le moment elle a décidé de plonger à nouveau. « Vendredi je serai à la porte de la station de métro Frontenac. Je n’en reviens pas de voir comment les gens sont d’une extrême gentillesse avec moi. On fait même patiemment la queue pour me serrer la main. » Elle s’en étonne encore, mais n’est-ce pas le fruit de tant d’années d’investissement auprès des citoyens et des groupes communautaires ? Il y a tout un défi qui l’attend dans ce district un peu tristounet, avec ces terrains vagues en abondance et ces entrepôts d’un autre âge. Une sorte de no man’s land entre le Village et Hochelaga-Maisonneuve. Mais l’aspirante conseillère « voit » un beau futur là où tout n’est que désolation.

ACCÈS AUX BERGES

« Je pense que les citoyens doivent avoir un meilleur accès aux berges du fleuve par le biais du parc Bellerive. Si on adjoint des terrains tout près, ça peut faire un lieu merveilleux. Je remarque que les gens aiment fréquenter les parcs quand ils sont accueillants. Et surtout quand vient le temps des feux d’artifice, c’est un point de vue privilégié. » Elle est également consternée par la congestion quotidienne sur la rue Ontario, quand vient le temps de s’engager vers le pont Jacques-Cartier. « Et il y a beaucoup de maisons de chambres et de logements insalubres à éliminer. » Et faisons-lui confiance pour le logement social, elle en a été la reine incontestée dans Hochelaga-Maisonneuve. « Je veux aussi des ateliers d’artistes pour les talents émergents qui choisissent toujours d’aller où le coût du logement est plus accessible. »  Si elle l’a vu, c’est que ça se fera.


POUR LA COALITION MARCEL CÔTÉ
LAURENT BLANCHARD FAIT SON COMING-OUT POUR HOCHELAGA-MAISONNEUVE

Dans quelques jours, Laurent Blanchard délaissera son poste de maire par intérim. Pour l’instant il a confiance que les électeurs renouvelleront avec lui son pacte d’amour pour son quartier en le faisant à nouveau conseiller.

C’est un gars de l’Est par tous les pores de la peau. Il est né dans Hochelaga-Maisonneuve et demeure sur Sainte-Catherine Est, où il a deux propriétés. Tout jeune il aimait aller acheter des bateaux miniatures à coller chez l’Oiseau Bleu. C’est vous dire. Ce ne sera pas difficile de quitter le rutilant fauteuil de cuir de maire pour redevenir simple conseiller? « Savez-vous que j’ai toujours aimé être conseiller? Moi les histoires de cueillettes de poubelles qui n’arrivent pas à temps, ça m’intéresse. Quand je vais faire mes courses au supermarché, ça dure un peu plus longtemps que pour d’autres, parce que les gens viennent me parler de leurs problèmes. »

REVITALISEZ SAINTE-CATHERINE EST

Pour y vivre, Laurent Blanchard connaît sur le bout des doigts ce qui ne va pas sur la rue Sainte-Catherine Est. « Je peux dire que la narcoprostitution demeure une problématique. Quoique ça s’est beaucoup amélioré. D’une vingtaine de piqueries il y a vingt ans, il n’en reste que quatre. Côté commercial, nous avons autorisé le logement social à l’ouest de la rue Bourbonnière dans les rez-de-chaussée, afin que les commerces se concentrent à l’est. Nous avons investi sur du mobilier urbain neuf et nous sommes à faire un beau relooking au parc Morgan. Il faut faire de ce segment de la rue Sainte-Catherine un lieu de destination et ne pas seulement compter sur l’achalandage local. » C’est l’engament d’un amoureux.


« LES GENS VEULENT DU CHANGEMENT ET ILS L’AURONT » – ANIE SAMSON

Anie Samson sollicite un autre mandat à la mairie de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. De mairesse indépendante elle a joint l’Équipe Coderre. Un ralliement qui lui va comme un gant.
Car elle et son chef Denis Coderre ont en commun d’avoir un sacré tempérament. Et que ceux qui blâmaient que notre société ne comptait plus de leaders vont être servis doublement. « Je m’arrange pour rencontrer entre 400 et 500 personnes par jour. Et ce qu’ils me disent surtout c’est qu’ils veulent du changement. Ils souhaitent qu’on fasse le ménage. » On le sait, cette formation politique n’a qu’une ambition, celle de remettre Montréal sur la route de la prospérité.

LES PRIORITÉS

Appelée sans doute à jouer un rôle déterminant au conseil municipal, elle n’en demeure pas moins une mairesse de proximité. Avec un programme bien établi comme : sécuriser les abords des parcs, voir au développement durable en éliminant le plus possible les îlots de chaleur par la plantation d’arbres. Ensuite s’assurer de la salubrité des logements, favoriser le maintien des jeunes familles dans l’arrondissement et freiner l’exode vers les banlieues, et enfin d’augmenter le niveau de sécurité générale, une demande largement exprimée par la population lors d’un récent sondage commandé par le syndicat de la Fraternité des policiers de Montréal. « Je vais vous raconter une chose. Ma fonction m’autorise la célébration des mariages. C’est bénévole, mais les couples doivent payer 280 $ pour leur permis. Eh bien j’ai décidé de verser cette somme pour la sécurité alimentaire dans mon arrondissement. Saviez-vous que depuis 2005 j’ai ramassé 40 000 $, que nous transformons en paniers pour les démunis? Rien que ça me motive à demeurer en politique ».


DAMIEN SILÈS/ÉQUIPE CODERRE
UN CANDIDAT QUI A L’IMPLICATION SOCIALE TATOUÉE SUR LE CŒUR

Damien Silès se présente comme conseiller dans le district Peter McGill de l’arrondissement Ville-Marie. S’il s’engage, c’est pour ne pas céder au fatalisme.

S’il y en a un qui a bien compris le dicton qui dit « Impossible n’est pas français » c’est bien celui qui affrontera l’électorat sous la bannière de Coderre. « J’en ai marre de ceux qui se plaignent que ça ne changera jamais. » Et il est d’avis que tout problème trouve sa solution. Il en a donné l’exemple lui-même en s’attaquant au problème de l’itinérance. « Je ne pouvais pas admettre que dans une ville comme Montréal, il y ait des gens qui meurent abandonnés dans nos rues. J’ai donc fondé la Société de développement social Ville-Marie, avec l’idée de réinsérer les exclus au monde du travail. On a mis sur pied 450 contrats d’insertion donnant du travail aux sans-abri. C’est plus de 80 000 heures de travail qui ont été adjugées à des personnes qui erraient dans nos rues. C’est quand même formidable. »

UNE PLATEFORME ÉTENDUE D’INSERTION SOCIALE

C’est à cet homme formé au génie mécanique et au commerce international que Denis Coderre a demandé de concevoir une plateforme sociale pour Montréal. « Notre but est de créer une Agence sociale municipale, avec une structure légère. » Et le projet à succès décrit plus haut fait appel à l’entreprise privée. On n’a pas besoin de puiser dans les deniers publics. Les personnes rencontrées à ce jour durant la campagne lui parlent de leur souci d’avoir enfin des gens intègres. C’est ce que propose l’Équipe Coderre et Damien Silès en est un bel exemple. Ses réalisations parlent pour lui.

ÉLECTION MONTRÉAL