Des accents de tendresse et d’amour

Difficile d’apposer une identification pour ces treize chansons qui composent ce CD. Elle-même ne s’aventure pas non plus à chercher une explication, sinon que l’amour est présent, et que même si chaque chanson a son style propre il y a une cohésion d’ensemble. « Mon dernier disque remonte à avril 2011. Quelques mois après je m’attelais à celui-ci. J’aime faire des disques. Je suis moi-même une acheteuse. C’est ma façon d’encourager les artistes. Je pense que même si le métier a changé,

si les gens me sont fidèles c’est que je trouve encore le moyen d’aller les chercher » trouve t’elle à dire pour expliquer comment elle parvient à surfer sur toutes les époques, comme le ferait une Renée Martel. Elle a encore la cote d’amour à la Bourse de l’affection.

Il y a parmi ces titres une immortelle « Smile » de Charlie Chaplin, à laquelle elle apporte sa touche personnelle et qui contribue à perpétuer ce titre à travers les âges. C’est une artiste fidèle à ses musiciens. On trouvera même des arrangements symphoniques. Si on aime France D’Amour c’est qu’elle est d’une simplicité confondante. Au lieu de nous la jouer avec une arrivée en tambours et trompettes, elle était déjà là à l’accueil, avant même l’heure de convocation pour recevoir les invités et prendre le temps voulu pour répondre aux questions.

Je pense que ce disque va faire un bon bout de chemin. Surtout que comme pour Beethoven elle compose du cœur vers les cœurs. En plus elle est en amour. Ça inspire.

FRANCEDAMOUR.CA