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Chez fourrures dubarry, la fourrure retrouve toute sa noblesse

Depuis, les esprits se sont calmés et la fourrure revient en force plus que jamais. Portrait d’un grand artisan du domaine. Ivan Katz est d’origine roumaine. Il a derrière lui plus de trois décennies d’expérience dans le monde de la fourrure. C’est son père, Geza, qui, au lendemain de la Seconde guerre mondiale et du communisme, a décidé de s’établir à Montréal au début des années soixante. Père et fils ont commencé par travailler chez Taran, un des ateliers de production de fourrures les plus renommés.

Puis vint le moment où le paternel sentit le besoin d’ouvrir sa propre boutique, qui prit pignon sur la rue Sherbrooke, près de Bleury. Après près de trente ans, et pour cause de hausse faramineuse du loyer, on déménagea rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal.

UN MANTEAU BIOLOGIQUE AVANT L’HEURE

Au sujet des critiques formulées dans le passé, Ivan Katz répond avec justesse : « Si on mange un steak et que l’on porte un soulier de cuir, il est tout à fait normal de se vêtir de fourrure ». Dans son commerce d’une belle élégance, on voit suspendues les nouvelles tendances, fruit de son adaptation au changement. Finis les longs manteaux. Maintenant ce sont de magnifiques manteaux trois-quarts. À l’arrière, il y a son petit atelier où il fabrique les commandes sur mesure. Rien de tel que le naturel. « Le manteau de fourrure est bio, au contraire des tissus synthétiques », ajoute-t-il.  Aujourd’hui les manteaux sont très légers et offerts dans des peaux diverses et des coloris chatoyants. Quand on le félicite pour ses créations, on voit les yeux de M. Katz se mettre à briller, trop heureux du compliment. Il a cette belle humilité des grands créateurs. 

FOURRURES DUBARRY