Mme Duplessis, qui est également responsable du développement durable et de l’environnement, s’est trouvée désenchantée à la lecture du rapport qui lui a été présenté en juin dernier. Depuis 1980 la réduction en pourcentage des GES n’a été que de 6% alors qu’on ambitionnait d’atteindre les 30%. « Le message est clair : nous devons modifier drastiquement nos habitudes de vie et poser des gestes déterminants. Il s’agit d’un enjeu mondial nécessitant une réponse collective et exigeant des gestes individuels et des changements de comportement.
J’en appelle à tous les citoyens de Montréal. Par nos gestes quotidiens nous pouvons changer les choses : couper le moteur lorsqu’à l’arrêt, réduire sa consommation énergétique, mais surtout, délaisser le plus souvent possible sa voiture, particulièrement l’auto-solo, pour marcher, prendre son vélo ou le plus souvent possible, prendre l’autobus et le métro », explique Mme Duplessis. De son côté la Ville va passer en revue ses procédures énergétiques de façon draconienne pour atteindre le but visé.
