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Tomas jensen au lion d’or samedi

Après avoir présenté l’an dernier Face A Face B, son magnifique album hommage à Caetano Veloso, Tomas Jensen est revenu en force avec Plus personne, un premier album de chansons originales en 5 ans, coréalisé avec le talentueux François Lalonde (Jean Leloup, Lhasa, Dobacaracol).

Tantôt festif et revendicateur, tantôt plus introspectif, Plus Personne offre une grande richesse sonore plein de subtilités alliant cuivres et cordes tout en conservant une belle cohésion. De loin son album le plus accompli en carrière, Jensen a écrit sur Plus personne, des textes marquants, qui mettent en scène des situations concrètes, des dialogues drôles et caustiques entre un homme et une femme, qui touchent à la fibre la plus chatouilleuse et douloureuse à la fois, des rapports amoureux.

Né en Argentine, Tomas Jensen arrive en France à huit ans, après avoir passé deux ans au Brésil. Il écrit ses premières chansons vers l’âge de 16 ans et avait comme influences principales Renaud, Brassens et Sylvio Rodriguez. Après avoir fini sa maitrise en anthropologie, il s’incruste dans le collectif Ishtar: 25 jeunes fous qui veulent révolutionner l’Art depuis le fin fond de la France. Deux ans plus tard, il est venu s’établir au Québec pour six mois…il y a 13 ans !

Entre 2000 et 2006, avec le groupe libre, polyglotte, dansant et impertinent Les Faux-Monnayeurs, il fait d’innombrables concerts allant du petit bar aux festivals ou fêtes de la St-Jean devant des milliers de personnes ainsi qu’à la télé et à la radio, au Québec, en France et même au Yukon! Jensen sortira cinq disques: Au pied de la lettre (2000), Pied de nez (2002), Check Engine (2002), Tomas Jensen & Les Faux-Monnayeurs (2004) et Pris sur le vif (album double enregistré en public, 2006).

En 2008, il lance un sixième disque québécois, Quelqu’un d’autre, cette fois sans Les Faux-Monnayeurs et François Lalonde à la réalisation. C’est un véritable tournant dans sa musique, un autre univers, avec des influences de musiques dites « urbaines » mais un univers beaucoup plus personnel. Fin 2009 il monte le groupe Hombre, au style rock-latino reggae-punk, sextet flamboyant et dès 2010, avec L-A be (Let Artist be) fait un premier album qui gagnera le prix album world de l’année au GAMIQ et sera nommé dans cette même catégorie au gala de l’ADISQ.

TOMAS JENSEN