En matière de
plateformes de médias sociaux, les organisations ont l’embarras du choix :
Twitter, Facebook, LinkedIn et YouTube ne sont que quelques-unes des nombreuses
plateformes pouvant servir à des fins professionnelles et elles ne cessent de
prendre de l’ampleur. Ces canaux de communication sont d’extraordinaires outils
interactifs de partage d’information qui permettent de créer un lien privilégié
avec les publics cibles et ils méritent d’être considérés dans la stratégie
globale de marketing et de communication.
Le « buzz » créé
par les médias sociaux est tellement fort que les organisations qui n’utilisent
toujours pas cet outil dans leur stratégie marketing et de communication
sentent la pression s’accentuer et le besoin de se justifier. Pourtant, les
plateformes de médias sociaux, comme canaux de communication, ne sont pas appropriées
pour tous les types d’organisations. Voici une série de bonnes et mauvaises
questions à considérer avant de se lancer tête baissée dans cette
aventure.
Première mauvaise raison d’utiliser les médias
sociaux : tout le monde y est. C’est une très mauvaise raison et, d’ailleurs,
c’est faux!
Première bonne raison d’utiliser les médias
sociaux : après analyse et réflexion, les médias sociaux vous permettront
de faire connaître votre offre de service ou vos activités, établir une
relation avec votre ou vos clientèles, échanger de l’information, développer de
nouveaux marchés, cerner les attentes et les besoins de votre clientèle, etc.
Vous avez du personnel au sein de votre entreprise ou organisation pour gérer
vos plateformes sociales et cette personne ou équipe dispose du temps
nécessaire pour le faire.
Deuxième
mauvaise raison d’utiliser les médias sociaux : votre public cible est peu
présent sur les plateformes d’entreprises ou organisationnelles.
Deuxième bonne raison d’utiliser les médias
sociaux : vous êtes en mesure d’offrir du contenu et d’échanger avec votre
clientèle sur des sujets qui les rejoignent directement.
Première mauvaise question à se poser :
pourquoi n’y suis-je pas?
Première bonne question : pourquoi voudrais-je
y être?
Deuxième mauvaise question à se poser : qui
a le temps ou envie de prendre ce mandat?
Deuxième bonne question à se poser : est-ce
que je dispose d’une personne apte à gérer les plateformes de médias sociaux et
cette personne dispose-t-elle du temps nécessaire pour bien les gérer?
Troisième mauvaise question à se poser : pourquoi
avoir un plan de gestion de crise, notre organisation a une excellente
réputation. Erreur! Se lancer dans l’aventure sans avoir préparé un plan de
gestion de crise équivaut à ne pas utiliser d’avertisseur de fumée sous
prétexte que votre maison n’est jamais passée au feu.
Troisième bonne question à se poser : que
devrais-je faire si une crise survenait et que la réputation et l’image de l’organisation
étaient menacées? Quels sont mon niveau d’influence et ma relation avec les
personnes influentes dans mon secteur d’activités et qui sont mes détracteurs?
Votre gestionnaire de médias sociaux doit
posséder les connaissances liées au type de contenu planifié et il doit être
doté des qualités nécessaires pour jouer ce rôle de façon à maintenir une image
positive de votre organisation.
En conclusion, rien n’est
plus facile que d’avoir une présence sur les plateformes de médias sociaux. Ce
qui est plus difficile est d’y être de la bonne façon et pour les bonnes
raisons. Il se peut qu’après analyse, vous réalisiez qu’il est temps d’intégrer
les médias sociaux à votre plan marketing et de communication. Dans ce cas,
prenez le temps de bien vous préparer, accordez-y le budget nécessaire et
assurez-vous d’avoir la bonne personne ou la bonne équipe en place.
Si au contraire, après
analyse, les médias sociaux ne représentent pas un canal de communication à
privilégier, abstenez-vous et concentrez-vous sur d’autres moyens. Il se peut
aussi que les médias sociaux vous servent pour des besoins ponctuels uniquement,
comme un événement d’entreprise, un lancement de produit, une journée porte
ouverte, etc. La pire erreur sera, dans tous les cas, de suivre le mouvement de
masse sans vous interroger sur la pertinence d’utiliser les médias sociaux comme
stratégie de communication et sans posséder les ressources nécessaires pour les
gérer adéquatement.