L’économie chinoise est la deuxième plus importante au monde et sa forte croissance ainsi que son appétit pour les ressources naturelles ont grandement contribué à la progression de la Bourse de Toronto au cours des dernières années. Les investisseurs boursiers doivent maintenant s’habituer à une croissance économique plus modeste en Chine, de l’ordre de 7 à 7,5 pour cent, alors que le gouvernement de ce pays cherche à contenir les pressions inflationnistes.
« Les années de croissance à 10 pour cent sont terminées et c’est le cas principalement parce que le gouvernement le souhaite », a fait valoir Andrew Pyle, conseiller financier chez ScotiaMcLeod.
« Si le PIB de la Chine devait glisser sous les 7 pour cent, cela aurait un impact important sur le secteur des ressources naturelles en général, et pas seulement sur les métaux de base. Cela affecterait le secteur pétrolier et d’autres », a-t-il ajouté.
NEW YORK
À New York, les marchés boursiers ont réagi de façon partagée aux propos optimistes du président sortant de la Réserve fédérale, Ben Bernanke. Celui-ci a dit que la situation financière des Américains s’est améliorée et que les perspectives sont plus encourageantes pour le marché immobilier.
L’indice Dow Jones des principales valeurs industrielles a progressé de 28,64 points, à 16 469,99, pendant que la Bourse électronique Nasdaq reculait de 11,16 points, à 4131,91, et le que le S&P 500 perdait 0,61 point, à 1831,37.
À compter de la semaine prochaine, les investisseurs vont porter une attention particulière aux résultats trimestriels des entreprises, afin de voir s’il y a lieu de maintenir la forte progression des indices boursiers de l’année dernière. L’agence Bloomberg News prévoit que les profits des sociétés américaines pour le quatrième trimestre vont croître de 3,7 pour cent, sans tenir du secteur financier.