Quant au dictateur en question, Kim Jong Un, il n’est pas surprenant de le voir se lier d’amitié avec un célèbre joueur de basketball. Celui-ci a fait une partie de sa scolarité en Suisse, à l’International school of Berne, où il a été exposé à la culture occidentale. Sa matière forte à l’époque, mis à part les arts plastiques et les mathématiques, c’était le basketball. Il adorait la NBA, ses joueurs étoiles et en particulier, l’ancienne équipe de Rodman, les Bulls de Chicago. Une passion et une certaine admiration communes ont sûrement favorisé le rapprochement entre les deux hommes.
Je ne connais pas beaucoup de dirigeants occidentaux qui ont eu l’occasion de dîner avec Kim Jong Un, ou tout simplement d’aller en Corée du Nord. Le gouvernement américain aurait tout intérêt à discuter avec Rodman pour tenter de mieux connaître son ennemi juré.
Rodman précise qu’il n’est ni diplomate ni politicien, mais il espère tout de même que ce voyage va contribuer à « ouvrir des portes » et à « dialoguer de certains sujets. » Créer une ouverture de la Corée du Nord envers les États-Unis, c’est ce que ce voyage pourrait faire de mieux.
Des Sud-Coréens manifestent contre la star du basket Dennis Rodman et ses amitiés avec Kim Jong-Un, le 8 janvier.
Source : 20minutes.fr