Le chef de la CAQ est revenu à la charge mardi, suggérant de convoquer M. Blanchet à une commission parlementaire. « Ça n’a pas de bon sens actuellement ce deal avec la FTQ, le Fonds de solidarité et Claude Blanchet. On doit avoir tout l’éclairage nécessaire avant l’élection », a-t-il dit.
Mardi, la première ministre s’est portée à la défense de son mari, en affirmant que tous les investissements touchant Capital BLF, dont Claude Blanchet était actionnaire, avaient été faits selon les règles de l’art.
« Mon mari est un homme d’affaires intègre. Il est capable de faire des affaires sans moi. Et je peux vous dire que quiconque voudrait utiliser quelqu’un de ma famille ou de mon entourage pour faire pression sur moi, pour me faire changer d’idée, serait rapidement retourné », a-t-elle martelé.
La première ministre affirme en outre qu’elle ne peut pas croire que M. Legault soit « désespéré au point de tronquer la vérité ». Selon elle, François Legault se lance ainsi dans des attaques personnelles qui ne sont pas dignes de quelqu’un voulant occuper la fonction de premier ministre.
À LA COMMISSION CHARBONNEAU
DE FAIRE SON TRAVAIL
Avec un appui des libéraux, M. Blanchet aurait pu éventuellement être convoqué en commission parlementaire. Mais, pour Philippe Couillard, il n’est pas question d’emprunter cette voie qui ferait de l’Assemblée nationale « une commission Charbonneau parallèle », selon lui.
« Il y a une commission, la commissaire prendra ses décisions quant à qui elle veut entendre. Laissons la commission suivre son cours, laissons la commissaire faire rapport éventuellement et discuter du cas de M. Blanchet », a-t-il affirmé.
Source: Radio-Canada