Dorénavant, les propriétaires devront répondre à des normes minimales pour
faire partie de l’Association québécoise des spas (AQS). Autrement dit lors de
votre prochaine visite à l’un des nombreux spas du Québec, si l’établissement
n’affiche pas publiquement la nouvelle identité visuelle de l’AQS, cela
pourrait vouloir dire que les critères fondamentaux du spa ne sont pas
respectés. Et quels sont ces critères ? Il y en a quatre au total.
Offre des thérapies par l’eau ou un circuit de thermothérapie ; offre
de la massothérapie ; deux salles de soins et deux places dans son aire de
repos. Selon une étude réalisée par l’AQS en décembre dernier, 82 % des spas
adhèrent à une association touristique ou de spas. Dans un communiqué, on
rappelle que l’industrie des spas s’inquiète depuis quelques années.
L’appellation « spa » serait employée à tort par un grand nombre
d’établissements, suffisamment pour menacer la crédibilité des spas qui se
conforment à la définition suivante :
« Un spa est un établissement favorisant le bien-être des personnes
dans un environnement propice à la détente et dans un contexte éthique et
professionnel, dont les activités principales sont des thérapies par l’eau et
des soins professionnels dont au moins la massothérapie, offerts dans au moins
deux salles de soins et comportant une aire de repos réservée à cet
effet. »
L’utilisation du logo permettra de faire comprendre au public lesquels sont
les établissements se conformant à la dénomination de spa. L’industrie des spas
génère des revenus estimés à plus de 200 M$, dont 44 % attribuables à une
clientèle touristique. Cette industrie compte également environ 4 000 emplois.
ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES SPAS