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Patiner en forÊt, c’est merveilleux!

Situé
à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à une quinzaine de minutes au nord de
Trois-Rivières, les patineurs qui recherchent un environnement boisé seront
conquis d’avance. La journée s’annonçait merveilleuse lors de mon passage. Dame
Nature était de mon côté. Pas de vent, une journée ensoleillée et ni trop
froid. Le Domaine de la forêt perdue est le seul endroit au Québec où il est
possible de patiner en forêt sur des sentiers qui se recoupent au point où
plusieurs attribuent au Domaine le qualificatif de labyrinthe.

Mais n’ayez
crainte : on finit toujours par retrouver son chemin puisque l’aménagement
des lieux est clôturé et conçu pour ramener les patineurs à leur point de
départ.

Tandis qu’il est encore temps, je vous recommande
fortement l’endroit comme sortie familiale. Les enfants – et même les plus
vieux – s’en donnent à cœur joie pour nourrir les nombreux animaux sur place
qui n’attendent que la visite des patineurs. Et puis, on peut se régaler de tire
d’érable à l’entrée du Domaine ou prendre un léger goûter au casse-croûte. À
mi-chemin en forêt, on peut aussi faire un arrêt afin de se reposer un peu dans
une cabane pour patineurs. L’entrée est gratuite, mais il y a une
condition : celle d’acheter un produit de la ferme dont les prix sont de
14$ pour les adultes et de 12 $ pour les enfants incluant les taxes.

Depuis toujours, les touristes se font un devoir de
découvrir le Vieux-Québec et le Vieux-Montréal pour mieux connaître les origines
de la Nouvelle-France et des premiers colons venus s’installer. Mais qu’en
est-il du Vieux-Trois-Rivières?  Pas
aussi connu que les deux villes précédentes. Et pourtant, le centre-ville
regorge d’histoires. À commencer par la fermeture de la plus vieille prison du
Québec en 1986 pour insalubrité.

Conçue pour accueillir une quarantaine de détenus, la prison en recevait parfois plus d’une centaine. Un guide explique ce qu’était la vie en prison au 19e et 20e siècles. Lorsque le prisonnier semait le trouble, il était envoyé au « trou » ou confiné dans une camisole de force. Les plus « courageux » des visiteurs sont invités à revêtir la camisole de force, le temps de constater qu’il est impossible de faire quel que mouvement que ce soit. La prison avait sa section pour femmes et seule la matrone avait l’autorisation d’y pénétrer. Pas même le directeur de l’établissement!

La Vieille prison de Trois-Rivières, qui fait partie du
complexe muséal du Musée québécois de culture populaire est un excellent
prétexte pour aller découvrir l’exposition thématique de la série télévisée La
Petite Vie. Une série qui a marqué le Québec avec des cotes d’écoute
surclassant les trois millions de téléspectateurs chaque semaine. Ce que nous
avons toujours vu au petit écran est exposé au Musée de Trois-Rivières.
L’univers de la famille Paré est dévoilé au grand jour. La dinde de Moman,
le pâté chinois de Thérèse et les vidanges de Popa sont à portée de
main. Évidemment, le lit double de Popa et de Moman suscite
bien de la curiosité. Tout le monde veut se faire prendre en photo dans ce
décor qui rappelle de vieux souvenirs.

Avez-vous
le goût de partager un bon repas sans prétention en savourant une bière locale
de la Mauricie? Vous devez absolument vous rendre au Temps d’une pinte.
L’établissement a ouvert ses portes le 15 décembre dernier. C’est tout récent
et déjà l’achalandage est élevé au point où la direction accélère les travaux
d’aménagement au deuxième étage pour une ouverture très bientôt. En tenant
compte de la terrasse arrière l’été prochain, le Temps d’une pinte aura une
capacité d’accueil de quelque 250 clients.

« Il y a quelques années, j’avais remarqué qu’il y
avait un besoin pour un tel établissement au centre-ville de Trois-Rivières.
Nous sommes les seuls à exploiter ce type de service. Bientôt, nous allons
brasser notre propre bière au deuxième étage, ce qui va nous permettre
d’augmenter notre offre.  Actuellement,
nous proposons huit bières locales et une cuisine maison », explique Alex Dorval, directeur du projet.

Comme le souligne ce dernier, la cuisine de la
microbrasserie se situe entre la cuisine bistro, la cuisine taverne et la fine
cuisine. L’accent est mis sur les produits du terroir. « Notre objectif
est maintenant de maximiser le potentiel de développement. Nous avons une
histoire, une culture, un patrimoine. Située face au fleuve, notre coopérative a
beaucoup à faire connaître l’agrotourisme de la région »

Pour bien apprécier les nombreuses activités du centre-ville de Trois-Rivières, en étant situé à quelques minutes de marche des restaurants, des galeries d’art, des cafés, du Musée québécois de culture populaire et du fleuve Saint-Laurent, je vous propose un gîte exceptionnel. Il s’agit du Gîte Loiselle sur la rue des Ursulines. La résidence, qui a été construite vers la fin du 19e siècle, est de style néoclassique. Les quatre chambres, situées au deuxième étage, sont décorées avec goût et ont chacune leur personnalité. L’accueil est chaleureux et les propriétaires sont toujours disponibles pour répondre aux questions de leurs clients.

Posez
la question à Liette et Mario Houle au sujet de la crise hôtelière, c’est y
répondre. Ils vous diront que le taux d’occupation à leur gîte se maintient aux
environs de 90 % à l’année.  Tous deux
propriétaires depuis 2009, ils ont remporté le lauréat régional 2013, catégorie
gîte, dans le cadre des Grands Prix du tourisme québécois. Émue, Liette Houle
en parle comme si l’événement venait de se produire la veille. « Cela
représente un grand honneur pour nous deux. Nous avons complété les formulaires
sans penser pour autant que nous allions remporter le lauréat. La surprise fut
totale. »

Une autre belle réussite qui mérite d’être soulignée. Il
s’agit d’un nouvel établissement, le Buck Traiteur, qui vient tout juste de
remporter les deux premiers prix de sa petite histoire lors d’une soirée gala
de la Chambre de commerce de Trois-Rivières, le 7 février dernier. La jeune
entreprise a obtenu le Prix Coup de cœur du public et le Prix des meilleures
bouchées. Les deux copropriétaires, Samuel Lemieux et Alexandre Labrie, qui ont
étudié et travaillé dans le secteur de la cuisine à Montréal, ont décidé de
revenir dans leur ville natale, Trois-Rivières, afin de démarrer leur propre
entreprise de buffet traiteur. « C’est Stéphane Modat, chef cuisinier au
Château Frontenac qui nous a remis le Prix Coup de cœur du public. C’est tout
un honneur », racontent les deux jeunes dans la vingtaine.

Le Buck Traiteur vise à mettre en valeur les
produits locaux avec comme toile de fond une saine alimentation. Les boîtes
repas et les cocktails dînatoires sont principalement les deux offres. Sur
semaine, le Buck Traiteur répond davantage aux besoins des entreprises, alors
qu’en fin de semaine les particuliers sont plus nombreux pour acheter une boîte
repas.

BERNARD GAUTHIER
GÎTE LOISELLE
EN PRISON
MUSÉE QUÉBÉCOIS DE LA CULTURE POPULAIRE
MICROBRASSERIE LE TEMPS D’UNE PINTE
LE BUCK TRAITEUR
DOMAINE DE LA FORÊT PERDUE
TOURISME MAURICIE