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L’orpailleur, leader des vins au quÉbec

Charles-Henri de Coussergues est un des propriétaires du vignoble de l’Orpailleur depuis 33 ans. Tout au début, son associé Frank Furtado, lui présente Gilles Vigneault à qui il explique qu’ils cherchent un nom pour leur vignoble, qui les enracine dans la région où ils sont. Quelques mois plus tard Gilles Vigneault revient les voir et leur dit : «  Vous êtes dans une région où autrefois, il y avait des chercheurs d’or dans les rivières; je trouve que vous devriez appeler votre vignoble le Vignoble de l’Orpailleur ».

Le Vignoble de l’Orpailleur un des plus beaux domaines vinicoles de la région de Dunham, dans les Cantons de l’Est.

C’est là que Charles-Henri de Coussergues produit son or en bouteille, le Vin de Glace 100% Vidal blanc. Ce cépage est un hybride de Trebbiano et de Rayon d’Or. Il s’adapte bien aux climats froids, a un taux élevé de sucre et un bon niveau d’acidité. Les cépages sur-maturés sont cueillis fin octobre et placés dans des filets au-dessus des vignes jusqu’en janvier. Ils se dessèchent lentement et perdent leur eau. Normalement 100 kilos de Vidal donnent 80 litres de mout, mais par cette méthode on obtient à la pesée à -10o C, seulement entre 12 et 15 litres de moût très concentré. La vinification se fait en cuves inox. 

Le premier millésime de Vin de Glace de l’Orpailleur date de 1997. Je viens de déguster  le millésime 2011 qui a une robe or pâle, brillante, avec un très léger reflet vert. Arômes de fruits confits d’abricot et de mangue. En bouche c’est un vin qui se donne généreusement; l’approche est agréable, il a une belle structure avec des saveurs de miel, de confiture de pêche, de mangue et de pétales de rose, mais son acidité vient apporter l’équilibre avec le sucre et l’alcool. Beaucoup de fraîcheur et de gourmandise qui se termine par une longue finale pleine d’élégance. 10 % d’alcool.

Un vin qui doit être servi entre 11 et 14 degrés pour un maximum d’arômes et de saveurs, néanmoins, s’il est offert en apéritif on peut le servir plus frais entre 9 et 11°C. Un vin qui a une espérance de garde de  5 à 7 ans. À l’apéro ou avec canapés de foie gras, est un must. On peut aussi le prendre avec des crêpes au fromage de chèvre et à la confiture de pêches, jardinière aux fruits, tarte aux fraises et à la rhubarbe ou tarte aux pommes.

C’est un des vins les plus médaillés au Québec. Seulement en 2013 il a reçu : la Médaille d’or / Sélections Mondiales / 2013, la Médaille d’argent / Vinalies Internationales / 2013 et la Médaille d’argent / Prix du public Desjardins / 2013. Code SAQ 10220269.  200 ml. Prix 32,75$

Charles-Henri de Coussergues vient d’une famille de vignerons du Sud de la France mais il se destinait à la carrière d’avocat lorsqu’à  22 ans il arrive au Québec, en 1982. Il était convaincu qu’on pouvait faire du bon vin au Québec. À ce moment-là tout est à faire et les bons terroirs ne sont pas chers. Ses voisins l’accueillent avec gentillesse et voyant le sérieux avec lequel il travaille ses vignes, certains investissent dans son entreprise. Aujourd’hui ses vins prestiges sont renommés pour leur très grande qualité.

LA PART DES ANGES DE L’ORPAILLEUR

La Part des Anges est un chef d’œuvre. Les grappes de Seyval les plus dorées  de son vignoble sont choisies pour faire ce vin. Le jus du raisin est assemblé avec de l’eau de vie et est ensuite transféré dans des dames-jeannes (grosses bouteilles ou bonbonnes, le plus souvent en verre, parfois en grès), à l’extérieur des bâtiments où commence un long vieillissement de 24 saisons où le vin passe du froid intense de nos hivers à la douceur de nos printemps, à la chaleur de nos étés et à la fraicheur de nos automnes. Les dames-jeannes ne sont pas obturées, et laissent s’évaporer une partie de leur liquide, c’est ce que dans le métier on appelle «la part des anges» d’où le nom de ce vin. 

Le premier millésime de La Part des Anges date de 1993. J’ai dégusté le millésime 2004 qui vient dans un très joli flacon de 200 ml. La robe est d’un or cuivré, des arômes complexes de pamplemousse, de citron, de pomme verte, de noix, et d’abricot, et un petit soupçon de camphre, mais surtout une abondance d’arômes de torréfaction. En bouche une grande complexité, une belle fraicheur, le goût de noix de Grenoble très présent, un goût de miel, de pomme verte, de beurre et de caramel également. Un vin inoubliable, à déguster seul en fin de repas, ou avec des fromages à pâte molle et au goût prononcé comme le Coulommiers ou le Roquefort. 17% d’alcool. À servir entre 8 et 10 degrés.

La Part des Anges est un excellent vin oxydatif, de très longue garde qui peut se conserver pendant des décennies. Il n’est pas disponible à la SAQ mais à la Boutique de l’Orpailleur. Prix 17$ taxes incluses.

LA CUVÉE NATASHQUAN
 
Selon Charles-Henri de Coussergues, une des belles réussites du Vignoble de l’Orpailleur, c’est un vin non-effervescent appelé la Cuvée Natashquan, vendu en grande partie au vignoble. Il a été fait à la demande des clients fidèles du domaine  qui lui disaient qu’ils aimeraient qu’il fasse un vin en fût de chêne, plus gras et plus rond. Il a décidé de les suivre et a sorti sa première Cuvée Natashquan le premier septembre 2009, avec la récolte de 2007. C’est un vin blanc 80 % Seyval et 20 % Vidal.  

La fermentation se fait en fût de chêne dont 30 % en fût neuf, le vin est ensuite enlevé pour soutirer les lies grossières, les barriques sont lavées et remplies à nouveau de vin. Il se forme alors tout au long de l’hiver une deuxième couche de lie, très fine, qui est remise en suspension par bâtonnage pendant quarante-cinq jours, et c’est ce qui donne du gras au vin. L’élevage complet aura une durée de 12 mois.  

J’ai dégusté le millésime 2010. La robe est dorée et cristalline. Des arômes de vanille, de poire et de lime, aussi d’épices douces, de la noix de muscat et de sous-bois. Complexe en bouche, subtil, bien équilibré avec l’acidité et l’alcool,  sec, sans sucre résiduel, mais tout en finesse. C’est un vin qui passe comme une caresse. 12 % d’alcool. Le servir entre 12 et 14°C. Il a un temps de garde de 4 à 5 ans. Ce vin accompagne bien les poissons, mais s’accorde curieusement aussi très bien avec l’agneau et le veau.  

CUVÉE NATASHQUAN A REÇU PLUSIEURS MÉDAILLES:

  • Médaille d’or / Concours des Grands Vins du Québec / 2011
  • Médaille d’argent / Concours des Grands Vins du Québec / 2010 Médaille d’argent / Coupe des Nations / 2010.
  • Médaille d’or / Fête des Vendanges Magog-Orford / 2010.

Il n’est pas disponible à la SAQ mais à la Boutique de l’Orpailleur et à La Maison des vins et boissons artisanales du Québec, au Marché Jean Talon. Prix 25 $ taxes incluses. Une portion des ventes de ce produit est destinée à la Fondation du Patrimoine Gilles Vigneault en remerciement pour avoir donné, il y a 33 ans, ce joli nom à ce vignoble.

Le Vignoble de l’Orpailleur a été le premier vignoble du Québec à travailler en agriculture raisonnée, dès 1996. La vigne y est cultivée dans le plus grand respect de la nature, et avec les soins indispensables pour maintenir la terre saine et préserver les plants des infestations.  La vinification est également faite de la façon la plus naturelle pour répondre aux critères de qualité de l’Association des vignerons du Québec. Charles-Henri de Coussergues se plait à dire: «On a au Québec un climat qui se prête bien pour faire des blancs destinés aux méthodes traditionnelles.»

L’ORPAILLEUR RÉSERVE 2012

Dans la catégorie de vins de sélection,  j’ai goûté l’Orpailleur Réserve 2012, qui est un vin d’assemblage 80%  Seyval blanc et 20% Vidal. 12,5 % d’alcool. Il a le sceau de « Vin du Québec certifié».
 
Robe jaune pâle, brillante aux reflets verts. Parfums intenses de poire, de pomme verte, d’agrumes, de fleurs de chèvrefeuille. Légèrement boisé, un soupçon d’épices. Une belle complexité en bouche, où la fraicheur se combine bien aux fruits; on retrouve des notes fumées et un léger boisé. Un vin souple et harmonieux que j’aime particulièrement et qui a une jolie finale. Il accompagne très agréablement les fruits de mer et les poissons, et aussi les viandes blanches comme les côtes de porc, les côtelettes d’agneau et les fromages à pâte molle accompagnés de fruits secs. Un vin à servir frais, environ 10°C.

Le premier millésime de l’Orpailleur Réserve date de 1991. Au cours de sa vie il a obtenu la Médaille d’or à la Fête des vendanges Magog-Orford en 2011, la Médaille d’argent de la Coupe des Nations en 2007, 2008 et 2009, la Médaille d’argent au All Canadian Wine Championship en 1997, 2002, 2003, 2004 et  2007, la Médaille d’or à l’Intervin International en  2001 et 2002 et la Médaille d’argent à l’Intervin International en 2000. L’Orpailleur Réserve 2012 est disponible à la Boutique de l’Orpailleur au prix de 16.00 $ la bouteille de 750 ml.

Le climat du Québec force les vignerons à prendre certaines précautions dans la culture de la vigne.

Lorsque Charles-Henri de Coussergues est arrivé en 1982, sa première surprise a été de constater qu’au Québec les étés sont aussi chauds que dans bien d’autres régions du monde. On peut avoir des 33, 34 degrés Celsius, avec une bonne humidité, ce qui est favorable à la croissance des plants de vigne. La saison végétative n’est donc pas un problème. Ce qui a toujours nui au Québec, c’est qu’en hiver la température peut descendre au-dessous de moins vingt-cinq. La vigne peut supporter des températures jusqu’à moins vingt-cinq mais au-dessous, elle ne résiste pas. La neige est une protection naturelle contre le froid extrême; malheureusement, l’abondance de neige est de moins en moins importante au Québec.

Avec les changements climatiques, on peut avoir un redoux qui fait fondre la neige et lorsque le grand froid arrive par la suite il n’y a plus aucune couverture pour protéger les plants. À l’Orpailleur ils ont été forcés de trouver une solution et ont implanté le «renchaussage». Lorsque le mois de novembre arrive, avant que la terre ne gèle, on taille les vignes de façon assez basse et on les recouvre de terre mécaniquement. Cela permet à la vigne de passer l’hiver à l’abri des grands froids. Le plus froid qu’ils ont relevé dans la butte de terre, c’était du moins sept. À l’Orpailleur, ils n’ont  jamais eu des dommages à cause du froid en trente ans.

L’ORPAILLEUR ROUGE 2012
 
Dans la catégorie vins de sélection, j’ai goûté l’Orpailleur Rouge 2012, 100% Frontenac noir, qui est un nouveau cépage crée en 1996. L’Orpailleur Rouge 2012 est un « Vin du Québec certifié », qui répond aux critères de qualité de l’Association des vignerons du Québec.

Belle robe grenat profond, aux reflets violets. Des arômes de cerise et des notes de mûre, de cassis et de prune sèche. En bouche une bonne acidité balancée par des tanins soyeux et agrémentée de saveurs de petits fruits. Une finale très agréable et très fraîche. Ce vin convivial doit être servi entre 14 et 16°C. Il accompagne agréablement les viandes rouges, les pâtes, et les mets avec des sauces relevées.

Le premier millésime a été créé en 1998. Il a reçu la Coupe d’argent à la Coupe des Nations en 2002 et la Médaille d’argent au Concours des Grands vins du Québec en 2007. Disponible à la SAQ, Code 00743559  Prix 15,80$ pour 750ml. Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur.

Les vignes de l’Orpailleur s’étendent à perte de vue. «- Vous avez des éoliennes!» constatais-je en étendant le bras. Charles-Henri de Coussergues m’a expliqué que ce n’était pas des éoliennes mais des ventilateurs géants qui fonctionnent à l’électricité, avec lesquels il peut régler la température au-dessus de ses vignes. Dans les nouveaux phénomènes de changement climatique, les saisons végétatives se rallongent. Les printemps commencent plus tôt; au niveau des raisins, cela leur permet d’avoir une meilleure maturité, par contre, le côté pervers, c’est qu’il y a souvent des gelées au mois de mai. Pour peu qu’il y ait un mois d’avril un peu chaud, la culture est en avance et là, elle est exposée à des risques de gel.

Les gelées blanches du printemps arrivent à trois ou quatre heures du matin et il n’y a pas un brin de vent. Le froid descend au ras du sol et la chaleur remonte et se tient à trois ou quatre pieds dans les airs. Avec ces grands ventilateurs, on brasse l’air pour chasser l’air froid et pousser l’air chaud vers le bas. Cela permet de gagner de deux à trois degrés, car lorsqu’il gèle, la température au sol, est à zéro ou moins un. En procédant ainsi on préserve les bourgeons, ce qui a permis à l’Orpailleur de sauver par deux fois la récolte dans les cinq dernières années!


L’ORPAILLEUR BLANC 2012

 
Dans
la catégorie vins de sélection, j’ai goûté l’Orpailleur Blanc 2012, 55%
Seyval Blanc et 45 Vidal,  avec Certification Vins du Québec comme
garantie de qualité. Ce vin blanc est le premier qu’a produit
l’Orpailleur dont le premier millésime date de 1985.

Robe jaune
paille avec des légers reflets verts. Arômes de pomme verte, de poire,
de bergamote, un soupçon de citronnelle et de chèvrefeuille. En bouche
c’est un vin frais, sec, avec beaucoup de personnalité, plaisant à boire
jusqu’en finale. 11,5° d’alcool. Trente ans de savoir-faire de Charles
Henri de Coussergues et de son équipe qui se reflètent dans ce vin.
Délicieux avec les crevettes et le poisson blanc au four ou sur
barbecue. S’accordant parfaitement avec les légumes grillés surtout les
poivrons et les courgettes dorées lentement. À servir entre  8 et 12°C.

C’EST UN DES VINS LES PLUS MÉDAILLÉS DU VIGNOBLE

  • Médaille d’argent / Sélections Mondiales / 2013
  • Médaille d’or / Sélections Mondiales / 2012
  • Médaille d’or / Concours des Grands vin du Québec / 2009
  • Médaille d’argent / Coupe des Nations / 2008
  • Médaille d’or / Coupe des Nations / 2007
  • Coupe d’argent / Coupe des Nations / 2004
  • Médaille de bronze / All Canadian Wine Championship / 2004
  • Médaille de bronze / All Canadian Wine Championship / 2003
  • Médaille d’argent / Intervin International / 2002
  • Médaille d’or / All Canadian Wine Championship / 2002
  • Médaille d’argent / Intervin International / 2001
  • Grappe d’argent / Concours vins et cidres du Québec / 2001
  • Grappe d’or / Concours vins et cidres du Québec / 2000.

Disponible à la SAQ, Code 00704221 Prix 15,75$ pour 750 ml. Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur

L’ORPAILLEUR GRIS 2012, CUVÉE SPÉCIALE

Dans
la catégorie vins de sélection, l’Orpailleur produit des vins faits de
Seyval blanc, de Vidal, de Frontenac, de Marchal Foch et de Chancellor
qui supportent bien le climat du Québec. Ni effervescents ni doux, ils
forment une catégorie très intéressante qui a la Certification Vins du
Québec comme garantie de leur qualité.
 
J’ai dégusté
l’Orpailleur gris 2012, cuvée spéciale. Les cépages sont Vidal, Seyval
et Muscat. Robe jaune-gris brillante. Nez ample avec des arômes de
muscat, de noix de Grenoble, de litchi, de mangue, un soupçon de
bergamote. Ample en bouche, rond, frais, une belle palette de saveurs de
fruits exotiques, de pêche et de confiture de rose. Un vin gourmand qui
n’a que 11° d’alcool. Il peut être gardé environ 3 ans.

Ce 
vin semi-doux, pour accompagner les fruits de mer et particulièrement
les pétoncles et le homard. Excellent également avec la truite saumonée
au four, lorsqu’elle en est arrosée pendant la cuisson; délicieux avec
le yogourt grec au miel et les fruits secs.
Servir frais.

L’ORPAILLEUR GRIS A REÇU DE NOMBREUSES DISTINCTIONS DEPUIS SA PREMIÈRE CUVÉE PRODUITE EN 2001, DONT :

La
Médaille d’or de la  Fête des Vendanges Magog-Orford en 2011, la
Médaille d’argent de la Coupe des Nations en 2009, la Médaille d’or de
la Coupe des Nations en 2008, la Médaille d’or encore, de la Coupe des
Nations en 2007 et la Médaille d’argent de la Coupe des Nations en 2006.

Non
disponible à la SAQ mais à la Boutique de l’Orpailleur et au Marché des
saveurs du Marché Jean-Talon et au Marché du Vieux-Port de Québec Prix
15$ taxes incluses pour la bouteille de 500 ml.

L’ORPAILLEUR ROSÉ 2012

Dans
la catégorie de vins festifs,  j’ai goûté l’Orpailleur Rosé 2012, 100%
Seyval noir. Le Seyval noir comme le Seyval blanc sont de vieux cépages
européens qui ont eu leurs heures de gloire en France dans les années
trente. Aujourd’hui, on les plante surtout dans des régions fraîches :
en Angleterre, dans l’État de New York, en Ontario et au Québec. Leur
caractéristique, c’est qu’ils mûrissent rapidement, de sorte que dans
les années fraîches, on a quand même la garantie d’avoir un raisin mûr
pour faire du vin.  De plus le Seyval a une grande qualité, il est assez
résistant aux maladies.
 
L’Orpailleur Rosé 2012 est un rosé de
saignée et non d’assemblage, de couleur parfaitement équilibrée entre le
rouge et le blanc. Il a des arômes discrets de framboise, et de fraise.
En bouche c’est un vin léger et sec, avec une agréable acidité, très
rafraichissante. 11 % d’alcool. Il a le sceau de « Vin du Québec
certifié », parce qu’il répond aux critères de qualité de l’Association
des vignerons du Québec.

C’est
un vin convivial à savourer en apéritif, l’été, sur la terrasse. C’est
aussi un vin gourmand et versatile qui accompagne bien toutes les
viandes, rouges et blanches; parfait avec les crevettes, très agréable
avec une assiette de charcuterie et avec les fromages à pâte molle et
les raisins secs. Il faut le servir frais autour de 10°C.

Le
premier millésime a été créé en 1997, depuis il a obtenu la Médaille
d’or au Concours des Grands Vins du Québec en 2013, la Médaille de
bronze de la Coupe des Nations en 2012, la Médaille d’argent au Concours
des Grands Vins du Québec en 2011, la Médaille d’or au All Canadian
Wine Championship de 2003, la Médaille d’argent de l’Intervin
International en 2002, la Médaille de bronze au All Canadian Wine
Championship en 2001 et la Grappe de bronze du Concours vins et cidres
du Québec en 2001.

L’Orpailleur Rosé 2012 est disponible à la
SAQ, Code 11678933, Prix 16,30$ pour 750ml. Disponible également à la
Boutique de l’Orpailleur

LA MARQUISE DE L’ORPAILLEUR

Dans
la catégorie de vins festifs,  j’ai goûté La Marquise de l’Orpailleur,
un vin blanc fortifié par l’ajout d’eau de vie, avec macération de
fruits et d’épices. 100% Seyval blanc, 17 % d’alcool.
 
Ce vin a
une légende que je vous transcris car elle tient de profession de foi à
l’équipe de l’Orpailleur: «C’était le temps où Pagnol faisait vivre ses
personnages, c’était le temps où la Provence resplendissait, écrasée
d’odeurs, de lumière et de soleil. Lorsque les gens se rencontraient le
dimanche après-midi, on avait l’habitude de servir le Vin de Marquise.
Chaque maison avait sa recette, chaque maison avait sa saveur. Les
hommes parlaient fort, les femmes n’étaient pas en reste, mais le mot le
plus important était celui qui n’était pas dit. Cet amour qui faisait
que tout était beau, que l’on était bien ensemble et qui faisait rire
aux éclats. Nous avons essayé de recréer le bonheur et la poésie de
cette époque, alors levons notre verre, fermons les yeux et soyons
heureux. » MG.

Belle
robe couleur ambre, des parfums d’orange confite, de caramel, de miel,
de fleurs blanches. En bouche c’est un vin généreux, onctueux, et
fruité. Son acidité équilibre et arrondit la sensation de douceur. En
fin de bouche il laisse une légère sensation d’amertume qui lui confère
une grande élégance. Un vin d’apéritif et de fin de repas très charmeur
qu’il faut servir frais autour de 8°C. Délicieux avec des entremets à
base de foie-gras. Il accompagne parfaitement les desserts surtout
fruités et les crèmes glacées, délicieux avec le chocolat blanc ou noir
et parfait tout seul, à la fin du repas quand on a tout dit et qu’on se
donne le temps de rêver.

C’est un vin de très longue garde,
l’avenir dira combien, peut-être 30 ou 50 ans? La Marquise de
l’Orpailleur est disponible à la SAQ, Code 00734780  Prix 22,05 $ la
bouteille de 500 ml. Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur.

L’ORPAILLEUR BRUT

Dans
la catégorie de vins festifs,  j’ai goûté l’Orpailleur Brut,  un vin
effervescent produit par la méthode classique. Ni Chardonnay ni Pinot
Noir, l’Orpailleur Brut est 80% Seyval blanc et 20% Vidal.
 
Dans
le domaine de la vigne, il y a beaucoup d’échanges franco-québécois. Il y
a une quinzaine d’années, pendant trois années de suite l’Orpailleur a
reçu des stagiaires, deux filles et un garçon, qui étaient des enfants
de vignerons champenois. Ils ont initié Charles-Henri de Coussergues à
la vinification méthode champenoise, qui est assez complexe avec sa
deuxième fermentation en bouteille. Le vin est élevé pendant trente mois
en cave et passe encore trois ans en bouteille avant d’être
commercialisé, car il faut laisser le temps faire son œuvre.   Robe
dorée, des bulles très petites, abondantes et joyeuses. Une persistance
au nez, propre au Seyval. Des arômes de fruits blancs très subtils, ce
qui est important dans un mousseux, ainsi que des accents de pain
grillé, et de biscuit. 11,5% d’alcool. Très bel équilibre en bouche et
l’effervescence festive qui apporte beaucoup de fraîcheur.

L’Orpailleur
Brut. C’est un vin de célébration mais agréable également pour
accompagner tout un repas. Il a été produit pour la première fois en
1991 et a reçu de nombreuses distinctions : Médaille d’or à la Fête des
Vendanges Magog-Orford en 2011, Médaille de bronze à la Coupe des
Nations en 2003, Médaille d’or de l’Intervin International en 2002,
Médaille de bronze de l’Intervin International en  2000, Médaille de
bronze du All Canadian Wine Championship en 2000, Médaille d’argent du
All Canadian Wine Championship en 1999, Médaille de bronze de l’Intervin
International en 1997 et en 1998.

L’Orpailleur Brut est produit
en petites quantités. On le trouve au Marché des Saveurs, au marché
Jean-Talon, qui se spécialise en produits du terroir. On le trouve
également au comptoir du terroir du Marché du Vieux-port de Québec. Il
est toujours disponible à la Boutique de l’Orpailleur.  Prix 26$ pour la
bouteille de 750 ml.

L’ORPAILLEUR

1086, rue Bruce  
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221

Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing

SAMY RABBAT