« Le 17 février denier, lors de leur dernière assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs avaient jugé la dernière offre insuffisante, et ce, malgré la recommandation favorable du comité de négociation. De retour devant la conciliatrice, l’employeur a maintenu la même offre tout en brandissant la menace d’une fermeture indéterminée de l’établissement effective le 24 février prochain. Dans le même souci de démocratie et de transparence qui l’a toujours animé, le syndicat a convoqué une nouvelle assemblée qui, cette fois-ci, a décidé d’accepter la proposition », de préciser Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN).
Durant l’assemblée générale, les salarié-es ont toutefois exprimé leur colère envers l’employeur puisque celui-ci tente de leur faire porter le poids d’une série de mauvaises décisions de gestion, en plus de faire les frais de cette situation.
« Il y a six ans, l’employeur a présenté un vaste projet à la population qui devait créer de 300 à 400 postes supplémentaires, et ce, dès 2013-2014. Or, aujourd’hui, non seulement le projet ne s’est pas concrétisé, mais, artisan de son propre malheur, l’employeur multiplie les coupes de services et la fermeture d’installations, en plus de réduire les effectifs, ce qui affecte directement la clientèle. Un conflit a été évité, certes, mais les attentes des travailleuses et des travailleurs envers l’employeur demeurent grandes et inchangées », de conclure madame Gingras