« Mon adhésion au Parti québécois est une adhésion à mes valeurs les plus profondes et les plus intimes, c’est-à-dire faire du Québec un pays. » — Pierre Karl Péladeau
En entrevue à Radio-Canada, Pierre Karl Péladeau a estimé qu’il était important de faire la souveraineté pour que les Québécois aient la maîtrise de tous les pouvoirs, de tous leurs « outils de développement ».
Le candidat péquiste refuse de se prononcer sur le moment opportun pour tenir un référendum, mais il n’hésite pas à revenir sur l’issue du référendum de 1995.
« Le référendum a été volé, purement et simplement. » — Pierre Karl Péladeau
M. Péladeau laisse par ailleurs entendre qu’il est en politique pour rester. « Je ne suis pas un lâcheux, dit-il. Oui, je suis pugnace. Oui, lorsque je me donne des objectifs, je tente de les réussir. »
DÉMISSIONS
Pierre Karl Péladeau avait été nommé président du conseil d’administration d’Hydro-Québec en avril 2013 par le gouvernement péquiste. Il était auparavant président et chef de la direction de Québecor, mais il a cédé sa place il y a un an.
Il était toutefois demeuré jusqu’ici vice-président du conseil de Québecor, le conglomérat médiatique fondé par son père, Pierre Péladeau. Il a remis sa démission « à tous ses postes électifs » ce matin, a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse à Saint-Jérôme, aux côtés de Pauline Marois.
De plus, s’il est élu, M. Péladeau dit qu’il placera tous ses avoirs au sein d’une fiducie sans droit de regard. Le millionnaire ne voit pas de conflits d’intérêts potentiels avec le fait qu’il demeurera actionnaire de la société. « Les actionnaires de Québecor sont très nombreux », plaide-t-il lorsque questionné à ce sujet.
Source: Radio-Canada