« Quand j’ai vu son cadre financier, j’ai failli m’étouffer. Ça ne tient pas la route. Il n’y a pas un investisseur sérieux qui confierait son argent à une entreprise qui aurait un plan d’affaire aussi bâclé », a-t-il lancé.
« Si j’ai choisi de m’engager en politique, c’est pour faire avancer le Québec. C’est pour créer plus de richesse et plus d’emplois », a-t-il déclaré devant les militants de son parti.
Il a aussi tenu à rappeler que, selon lui, les libéraux actuels sont les mêmes que ceux qui ont dirigé le Québec par le passé.
« 2012, c’était hier. Les scandales et les crises à répétition et une économie en panne, sans vision et laissée à elle-même. Les libéraux de Jean Charest et de Philippe Couillard, c’est du pareil au même! », a affirmé le candidat de Saint-Jérôme.
UNE LUTTE SERRÉE
Alors que les sondages mettent libéraux et péquistes au coude à coude, la chef du PQ Pauline Marois a affirmé que la campagne électorale allait être une « lutte serrée jusqu’à la fin ».
« Ensemble, il nous reste 18 jours pour convaincre les Québécoises et les Québécois », a-t-elle scandé. Elle s’est dite convaincue d’avoir le meilleur plan, et, surtout, l’équipe économique « la plus forte de toute l’histoire ».
La première ministre, comme M. Péladeau, a tenu à rappeler que les libéraux de Philippe Couillard étaient semblables à ceux de l’ancien premier ministre Jean Charest.
« Philippe Couillard veut revenir en arrière sur Anticosti. Il a exactement la même attitude que Jean Charest », a-t-elle pesté.
BILAN PÉQUISTE
La première ministre a aussi galvanisé ses troupes en énumérant les réalisations du Parti québécois. Sur son bilan dans le domaine de la santé, Mme Marois a indiqué que l’attente dans les urgences avait diminué d’une heure depuis l’arrivée au pouvoir du PQ.
« On en a donc fait plus en 18 mois que Philippe Couillard en cinq ans », a-t-elle souligné, sous un tonnerre d’applaudissements. Elle a d’ailleurs tourné en dérision le fait que M. Couillard n’ait occupé qu’un poste ministériel dans sa vie politique, soit celui de la Santé.
Elle a d’ailleurs réitéré qu’un vote pour le Parti libéral, Québec solidaire ou la Coalition Avenir Québec équivalait à un vote contre la charte.
Source: Radio-Canada