Airs des années 50 – nostalgie d’un temps révolu où flottent des effluves de rhum dans les caves de jazz. Montréal au Dièse Onze renoue avec cette tradition. Le banjo transmet ces rythmes noirs et joyeux qui respirent le soleil et la joie de vivre. Un soleil musical dans la grisaille d’un printemps qui ne cesse de s’annoncer : le Dièse Onze, un lieu, un espace de vie et de musique.
La musique console les peines et le quartet joue « St James Infirmary » à la mémoire de Carl Paradis, trompettiste du Boogie Wonder Band, dont les funérailles avaient lieu le matin même, mort à l’âge de 41 ans. Suit une composition de Jacques Kuba Séguin, d’origine polonaise, « L’Hymne » puis enchaîne « I’ll remember April ». Le projet Odd Lot signifiant l’envolée en polonais a donné lieu notamment à une série de six concerts en Pologne. Le Litania Projekt, pour sa part, a permis de participer au Festival de jazz 2014 de Odnawa.
Trompettiste pendant trois ans pour le spectacle Delirium du Cirque du Soleil, Jacques Kuba Séguin a aussi participé au Festival international du jazz de Montréal et a été nommé Révélation Jazz 2013 d’Espace Musique. Le répertoire éclectique du Quarter inclut aussi du jazz européen, des airs classiques, des compositions et des improvisations. Une influence de la musique néoclassique, des parfums balkaniques de l’Europe de l’Est et les atmosphères éthérées de la musique électronique affirment encore davantage la virtuosité de ce quartet. Swinging in Paradise* lors de votre prochaine escapade au Dièse Onze.
À voir et à entendre
JACQUES KUBA SÉGUIN
Au DIÈSE ONZE, rue Saint-Denis
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* « Swinging in Paradise : The Story of Jazz in Montreal. » de John Gilmore.