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Brent johnson – set the world on fire

Sur cet album, Johnson est entouré de Bill Blok (basse, chœurs), de John Perkins (batterie) et de Wayne Lohr (claviers), ainsi que des guitaristes de renom, Alvin Youngblood Hart qui ajoute sa touche magique sur trois pièces et Sonny Landreth maître légendaire de la guitare slide, qui contribue à une pièce.

Réalisé par Brent Johnson, Set the World on Fire a été enregistré et mixé au studio The Music Shed, à La Nouvelle-Orléans, par Ben Lorio. « Ma musique plonge ses racines dans le blues, bien sûr, mais je ne suis pas un puriste, explique Johnson. En fait, je ne veux pas en être un : quand j’écris de la musique, je m’inspire à la fois de mes propres expériences et des styles musicaux qui ont bercé mon enfance. Je ne veux surtout pas avoir la prétention d’affirmer que j’ai vécu le même type d’expériences que les vieux bluesmen ; et ça me semblerait ridicule d’essayer d’écrire comme eux. Je cherche plutôt à transposer dans mes propres pièces la passion que charrie le blues, son côté cru, honnête, sa faculté de transmettre de l’émotion. C’est ça, mon but. »

Et ce but, le guitariste l’atteint de façon magistrale dans le bien nommé Set the World on Fire, un album incandescent qui enflammera ses auditeurs avec son mélange de guitare électrique et de slide. Des 11 chansons qu’il propose, 7 sont des pièces originales, les 4 autres sont des reprises des classiques Meet Me in the Morning (Bob Dylan), Meet Me in the Bottom (Howlin’ Wolf), As the Years Go Passing By (Albert King) et The Hucklebuck (Paul Williams).

Brent se décrit comme « un amant de toujours de la guitare ». Il ajoute : « J’adore les auteurs-compositeurs, et j’ai toujours écrit des chansons. » Malgré son appétit pour tous les genres musicaux et son amour incontesté du blues, Brent Johnson, si on insiste un peu, admet que ses musiciens favoris sont le guitariste éclectique Chris Whitley, de Houston ; Ian Moore, originaire d’Austin au Texas, qui mêle lui-même parmi ses influences la musique world, le blues et le folk ; et les piliers de la musique britannique Elvis Costello et Joe Strummer. En fait, Brent explique que sa musique préférée est « crue, honnête et un peu sale ».

Véritable prodige de la guitare, dont il a commencé à jouer à l’âge de quatre ans, Brent Johnson, natif du sud du Texas, a toujours su ce qu’il voulait faire de son talent. Bercé dès son enfance de styles aussi variés que le blues, le jazz, le rock, le punk, le country et la musique world, Brent se destinait déjà à une carrière de musicien quand sa famille a déménagé à La Nouvelle-Orléans, alors qu’il était adolescent. Rien d’étonnant, donc, à ce que le légendaire Louisianais Bryan « Braille Blues Daddy » Lee ait reconnu, dès la première écoute, la virtuosité du jeune garçon, sa passion pour la guitare et son amour pour le blues. Si bien qu’à 22 ans, Brent Johnson s’est joint au Bryan Lee and the Blues Power Band, groupe avec lequel il a enregistré des albums et fait des tournées nationales et internationales au cours des 10 dernières années.

BRENT JOHNSON