Quand la vie de tous les jours prend toute notre énergie, nous laissons de côté nos rêves et nos buts. Les petits problèmes quotidiens prennent toute la place. Nous nous concentrons sur les urgences et nous mettons de côté notre planification et notre vision. Le tableau ci-dessous, de Franklin Covey, démontre bien où nous mettons nos efforts :
Faites l’exercice et calculez le temps que vous consacrez par semaine, à vos différentes activités. Y a-t-il place à l’amélioration? Voici un exemple que vous pourriez adapter à votre réalité :
Puis la vie et ses problèmes quotidiens reviennent au galop. Vous étiez à quelques pas du succès et soudain, vous passez plus de temps dans les Quadrants I et III. Vous avez constaté que vous vous approchiez de votre but et vous vous êtes dit : pourquoi y mettre encore tant d’énergie! Ou bien, vous vous trouvez si près du but (vous avez perdu 40 livres sur 50) que vous vous dites : c’est assez. Ou pire, vous avez atteint votre but et vous avez tout arrêté en pensant, j’ai atteint mon but, donc, c’est fini, je n’ai plus d’efforts à fournir.
Tranquillement, mais sûrement, vous revenez à la case départ et vous vous démotivez. Comment éviter ce recul, cette débarque? Pour ne pas tomber en léthargie et perdre votre vitalité devant la poursuite de votre objectif, vous devez prendre du temps à toutes les semaines pour revoir votre objectif, vous rappeler pourquoi vous voulez l’atteindre et planifier votre semaine en conséquence.
La plupart du temps, lorsqu’on arrête de travailler à un objectif, c’est qu’il n’y a plus le sentiment d’urgence. On ne ressent plus le besoin de perdre le dernier 10 livres ou d’obtenir la promotion tant désirée. On se rend peut-être compte que le poste convoité ne répond pas à nos besoins et on se dit satisfait de notre situation. Quand on s’apprête à changer un but, un rêve ou un objectif, il est très important de faire la différence entre : « est-ce que je lâche tout car c’est trop de travail et je n’en ai plus envie », ou bien, « ce but ne correspond plus à mes besoins ».
Dans le dernier cas, on doit se donner un nouvel objectif qui répondra mieux à nos besoins et on redémarre. Dans le cas où on n’aurait plus envie d’y mettre les efforts, il faut s’arrêter et bien analyser notre but pour comprendre que si c’est un but qui en vaut la peine, ça vaut le coup d’y mettre les efforts. Pour vous aider, faites un retour en arrière et analysez vos bons coups des dernières années et les efforts que vous avez dû fournir pour les réaliser. Regardez vos idoles, est-ce qu’elles ont travaillé fort pour réussir? Revisitez vos croyances et vos valeurs, elles contredisent peut-être ce que vous voulez accomplir.
Je vous donne un exemple. Admettons que vous avez la croyance que vous n’êtes pas un bon leader, mais que vous voulez une promotion qui exige cette qualité. Dans ce cas, il est certain que vous allez faire du sabotage puisqu’au fond de vous, vous ne croyez pas être un bon leader. Dans votre plan d’action, vous devrez, à priori, changer cette croyance et vous donner une croyance positive qui vous donnera confiance en tant que leader. Ensuite, vous établirez une liste d’actions qui vous amèneront à devenir un bon leader : trouver un mentor, lire des livres sur le sujet, soumettre un questionnaire 360 à vos collègues pour qu’ils identifient vos forces et faiblesse, etc.
Et rappelez-vous que, pour réussir vos grands objectifs, il vous faut travailler dans le Quadrant II.