Le tango, né de la classe ouvrière de Buenos Aires, a conquis le monde grâce à sa sensualité, sa beauté et son langage corporel expressif. « On ne voit que des figures qui s’ennuient et des derrières qui s’amusent. » (George Clémenceau.) Dès 1940, 600 orchestres de tango tournent à plein régime dans l’ensemble de l’Argentine, surtout à Buenos Aires. Francisco Canaro est l’un des chefs d’orchestre les plus prolifiques.
Tango Legends a été créé en 2012 par les danseurs et chorégraphes Mariela Maldonado et Pablo Sosa de Buenos Aires. Pour les Argentins, le tango est plus qu’une danse, c’est une passion. Les danseurs réussissent à exprimer la sensualité dans une chorégraphie exigeante de mouvements saccadés et rapides : véritables prouesses physiques, athlétiques et acrobatiques. « Le tango a dû être inventé par un indécis. » (Félix Leclerc.) Les costumes et les robes, d’une grande originalité et beauté, mettent en valeur les danseurs.
Montréal connaît un véritable engouement pour le tango et jouit du statut de quatrième capitale internationale du tango après Buenos Aires, Amsterdam et Berlin. Avec son port et son caractère cosmopolite, la ville de Montréal est en effet toute désignée pour adhérer à ce statut. Le tango fait partie, depuis 2009, du patrimoine universel intangible, tel que désigné par l’UNESCO. « Le tango est une danse de déracinés, de gens isolés dans une certaine mesure, qui sont à la recherche d’une identité et d’une certaine passion ».
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1 Extrait du site Internet de la Place des arts.
2 Gerardo Sanchez, directeur artistique de Tango Libre tiré d’un article de Frédérique Doyon, Le Devoir.
Avec Mariela Maldonado & Pablo Sosa
Au Théâtre Maisonneuve
De la Place des Arts