« Une telle innovation permet d’optimiser grandement nos opérations, tout en réduisant nos déplacements et donc nos émissions de gaz à effet de serre » explique Philip Bénard, président d’Électrobac.
Philip Bénard, président-fondateur et Domenic Del Vecchio, directeur marketing
« Bell est fière de travailler avec Électrobac, une jeune entreprise montréalaise innovante qui vient améliorer la collecte et la gestion appropriée des déchets électroniques en utilisant la toute dernière technologie M2M » a expliqué Martine Turcotte, vice-présidente exécutive, Québec chez Bell. « Ce partenariat constitue une des nombreuses initiatives de Bell en matière de recyclage et permet d’éviter que les appareils mobiles et autres équipements électroniques ne soient enfouis. Bell s’est engagée à gérer la croissance des déchets électroniques dans les résidences et les bureaux à travers la ville ».
Les nouveaux bacs intelligents d’Électrobac seront installés dans les endroits achalandés comme les campus universitaires, les épiceries, les tours à bureaux et les centres commerciaux. Pour ce faire, Électrobac a obtenu l’appui de partenaires majeurs tel que la société immobilière Ivanhoé Cambridge pour l’implantation de bacs dans plusieurs de leurs propriétés.
Électrobac a en effet pour objectif de réduire la quantité d’équipements électroniques en fin de vie qui finissent dans les dépotoirs. Fort du succès de son réseau initial de bacs de première génération déjà en place à Montréal, cette jeune entreprise, appuyée par le programme Créavenir de Desjardins, innove encore. En effet, le design des bacs a été complètement repensé au niveau fonctionnel, esthétique et expérientiel par l’atelier de marque lg2boutique. Tous les électroniques collectés sont envoyés dans des centres de recyclage canadiens certifiés et audités par le Bureau de Qualification des Recycleurs (BQR). Ces centres vont ensuite recycler les appareils en fin de vie ou remettre en état le matériel fonctionnel pour une seconde utilisation, tout en éliminant toutes données qu’ils contiennent. Les bacs sont également reconnus comme des points de dépôt officiels d’ARPE-Québec, organisme mandaté par Recyc-Québec pour coordonner la gestion des matières électroniques en fin de vie au Québec.
« Les études prévoient une augmentation globale de 33% des volumes d’électroniques en fin de vie d’ici à 2017 » confirme Domenic Del Vecchio, directeur markéting chez Électrobac. Devant ces prévisions alarmantes, l’entreprise y voit plutôt une réaffirmation de la pertinence et de la nécessité de sa solution. « Et ce n’est que le début! » explique M. Bénard « Le réseau sera agrandi graduellement à Montréal mais aussi à Québec ainsi que dans les autres grandes villes canadiennes. »